
Nous allons parler du service public local, c’est-à-dire l’ensemble des services publics gérés par les collectivités locales : mairie, structures intercommunales (agglomérations, métropoles, communautés de communes…), départements et régions.
Ces services publics locaux concernent, par exemple, des domaines tels que l’état civil, les cantines scolaires, les centres de loisirs, le ramassage scolaire, la construction et l’entretien des écoles, collèges et lycées, le développement touristique, la culture, les bibliothèques, le sport, le ramassage des ordures ménagères, la voirie, les espaces verts, les pompiers, la formation des demandeurs d’emploi, la formation des infirmières, l’aide sociale en faveur des personnes âgées, handicapées ou bénéficiaires du RSA
Élément significatif de ce baromètre, les fonctionnaires territoriaux font preuve d’un scepticisme accru.
Ainsi, ils sont 57% (contre 47% précédemment) à déplorer le risque de détérioration des services publics locaux par rapport aux années précédentes. « Les agents publics sont au cœur du système territorial » analyse Fabien Tastet. « Ils sont les mieux placés pour en percevoir les limites et ils voient bien que le système est à bout de souffle, ce que par ailleurs l’AATF décrit depuis longtemps : ressources échappant au contrôle des élus et trop volatiles, absence de liberté dans l’exercice des compétences et le management etc.
Il faut réinventer un modèle économique soutenable, qui rend les collectivités locales aptes à relever les grands défis écologiques et numériques des années qui viennent. Espérons que la mission confiée à Eric Woerth ira dans ce sens ».
Pour rappel, l’AATF a élaboré plusieurs propositions pour rénover le mode de fonctionnement des collectivités locales et rendre leur modèle à nouveau robuste : reconnaissance d’un pouvoir normatif (85% des Français y sont favorables) et d’un droit à la subsidiarité conférant plus de liberté et d’agilité à l’intervention publique locale, possibilité de collecter directement l’épargne des Français à travers un livret dédié (81% des Français approuvent notre proposition), constitution d’un panier de recettes stables et arbitrables, prérogatives renforcées en matière de gestion des ressources humaines.
Depuis 2017, l’AATF plaide en effet pour un renforcement concomitant des droits des agents et du pouvoir managérial, comme garantie d’efficacité et de qualité de vie au travail. En se montrant favorable à une plus grande ouverture des administrations aux apprentis (85%) et à la simplification du déroulement des carrières (85%), les Français valident cette orientation.
AATF /IPSOS >> Le baromètre
Ces services publics locaux concernent, par exemple, des domaines tels que l’état civil, les cantines scolaires, les centres de loisirs, le ramassage scolaire, la construction et l’entretien des écoles, collèges et lycées, le développement touristique, la culture, les bibliothèques, le sport, le ramassage des ordures ménagères, la voirie, les espaces verts, les pompiers, la formation des demandeurs d’emploi, la formation des infirmières, l’aide sociale en faveur des personnes âgées, handicapées ou bénéficiaires du RSA
Élément significatif de ce baromètre, les fonctionnaires territoriaux font preuve d’un scepticisme accru.
Ainsi, ils sont 57% (contre 47% précédemment) à déplorer le risque de détérioration des services publics locaux par rapport aux années précédentes. « Les agents publics sont au cœur du système territorial » analyse Fabien Tastet. « Ils sont les mieux placés pour en percevoir les limites et ils voient bien que le système est à bout de souffle, ce que par ailleurs l’AATF décrit depuis longtemps : ressources échappant au contrôle des élus et trop volatiles, absence de liberté dans l’exercice des compétences et le management etc.
Il faut réinventer un modèle économique soutenable, qui rend les collectivités locales aptes à relever les grands défis écologiques et numériques des années qui viennent. Espérons que la mission confiée à Eric Woerth ira dans ce sens ».
Pour rappel, l’AATF a élaboré plusieurs propositions pour rénover le mode de fonctionnement des collectivités locales et rendre leur modèle à nouveau robuste : reconnaissance d’un pouvoir normatif (85% des Français y sont favorables) et d’un droit à la subsidiarité conférant plus de liberté et d’agilité à l’intervention publique locale, possibilité de collecter directement l’épargne des Français à travers un livret dédié (81% des Français approuvent notre proposition), constitution d’un panier de recettes stables et arbitrables, prérogatives renforcées en matière de gestion des ressources humaines.
Depuis 2017, l’AATF plaide en effet pour un renforcement concomitant des droits des agents et du pouvoir managérial, comme garantie d’efficacité et de qualité de vie au travail. En se montrant favorable à une plus grande ouverture des administrations aux apprentis (85%) et à la simplification du déroulement des carrières (85%), les Français valident cette orientation.
AATF /IPSOS >> Le baromètre