
Après une augmentation des prévalences du surpoids (dont obésité) chez les enfants en France jusqu’en 2000, une stabilisation avait depuis été observée. La troisième édition de l’étude sur la corpulence des élèves de CE1-CE2 permet de suivre l’évolution de ces prévalences sur la période.
Les 3 études, réalisées en 2000, 2007 et 2016, selon un protocole similaire, concernaient des élèves âgés de 7 à 9 ans, de CE1 et CE2, dans des écoles sélectionnées aléatoirement sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le poids et la taille des élèves ont été mesurés par le personnel infirmier de l’Éducation nationale. Un auto-questionnaire rempli par les parents permettait de recueillir les caractéristiques des enfants.
En 2016, selon les seuils de l’International Obesity Task Force, 18,7 % des filles et 14,4 % des garçons étaient en situation de surpoids (dont obésité), l’écart entre filles et garçons étant significatif pour la première fois par rapport aux précédents résultats de 2000 et 2007.
La prévalence de l’obésité était également significativement plus élevée chez les filles (5,2 %) que chez les garçons (3,2 %). La stabilisation du surpoids (dont obésité) s’est confirmée chez les filles (21 % en 2007), alors qu’une baisse significative était observée chez les garçons (18 % en 2007).
Chez les filles, la prévalence de la minceur globale a significativement augmenté, passant de 9,5 % en 2007 à 13,7 % en 2016.
Ces tendances nécessiteront d’être confirmées par d’autres études, et analysées plus en détails afin d’appréhender les raisons de ces évolutions différenciées entre sexe.
Santé publique France - 2018-07-26
Les 3 études, réalisées en 2000, 2007 et 2016, selon un protocole similaire, concernaient des élèves âgés de 7 à 9 ans, de CE1 et CE2, dans des écoles sélectionnées aléatoirement sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le poids et la taille des élèves ont été mesurés par le personnel infirmier de l’Éducation nationale. Un auto-questionnaire rempli par les parents permettait de recueillir les caractéristiques des enfants.
En 2016, selon les seuils de l’International Obesity Task Force, 18,7 % des filles et 14,4 % des garçons étaient en situation de surpoids (dont obésité), l’écart entre filles et garçons étant significatif pour la première fois par rapport aux précédents résultats de 2000 et 2007.
La prévalence de l’obésité était également significativement plus élevée chez les filles (5,2 %) que chez les garçons (3,2 %). La stabilisation du surpoids (dont obésité) s’est confirmée chez les filles (21 % en 2007), alors qu’une baisse significative était observée chez les garçons (18 % en 2007).
Chez les filles, la prévalence de la minceur globale a significativement augmenté, passant de 9,5 % en 2007 à 13,7 % en 2016.
Ces tendances nécessiteront d’être confirmées par d’autres études, et analysées plus en détails afin d’appréhender les raisons de ces évolutions différenciées entre sexe.
Santé publique France - 2018-07-26
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