L’idée selon laquelle les pouvoirs publics dépenseraient plus d’argent en faveur des habitants des quartiers populaires anime régulièrement le débat public.
Les habitants des quartiers de la politique de la ville bénéficient de services liées à des financements spécifiques d’Etat. Parallèlement, les politiques publiques mises en oeuvre par les collectivités locales s’adressent à l’ensemble de la population avec des politiques de tarification destinées à permettre à tous les habitants un accès quel que soit leur niveau de revenu.
Restauration scolaire, sortie culturelle, activité sportive, nombreux sont les domaines du droit commun où les collectivités locales financent une plus grande part du coût des habitants les moins aisés. Malgré ces aides financières, ces derniers ont, en général, moins recours à ces services. Cela mène parfois à ces situations paradoxales où les collectivités locales dépensent, au final, plus pour les familles les plus aisées malgré l’existence d’une tarification progressive.
L’accès au droit commun était un axe structurant des derniers contrats de ville. Nous n’avons, aujourd’hui, pas assez d’éléments pour évaluer l’atteinte de cet objectif. Au moment de l’élaboration des futurs contrats de ville, il est essentiel de prévoir une territorialisation des dépenses de droit commun pour évaluer et corriger les disparités observées.
Compas >> Zoom n°28
Les habitants des quartiers de la politique de la ville bénéficient de services liées à des financements spécifiques d’Etat. Parallèlement, les politiques publiques mises en oeuvre par les collectivités locales s’adressent à l’ensemble de la population avec des politiques de tarification destinées à permettre à tous les habitants un accès quel que soit leur niveau de revenu.
Restauration scolaire, sortie culturelle, activité sportive, nombreux sont les domaines du droit commun où les collectivités locales financent une plus grande part du coût des habitants les moins aisés. Malgré ces aides financières, ces derniers ont, en général, moins recours à ces services. Cela mène parfois à ces situations paradoxales où les collectivités locales dépensent, au final, plus pour les familles les plus aisées malgré l’existence d’une tarification progressive.
L’accès au droit commun était un axe structurant des derniers contrats de ville. Nous n’avons, aujourd’hui, pas assez d’éléments pour évaluer l’atteinte de cet objectif. Au moment de l’élaboration des futurs contrats de ville, il est essentiel de prévoir une territorialisation des dépenses de droit commun pour évaluer et corriger les disparités observées.
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