Après une séparation, les familles doivent prendre en compte, dans leurs besoins de logement, les enfants qui vivent avec elles, mais aussi ceux qui résident chez leur autre parent de manière occasionnelle ou plus régulière.
Les parents de famille monoparentale et ceux qui vivent seuls sans leur(s) enfant(s) sont moins satisfaits de leurs conditions de logement que les autres. Moins souvent propriétaires, ils ont aussi plus de difficultés à payer les frais liés à leur habitat. Ils résident plus souvent en ville, dans un logement collectif, ancien et comportant des défauts importants.
Vivant dans une plus petite surface, les familles monoparentales sont davantage confrontées au surpeuplement que les autres familles. Parmi les personnes seules, les parents qui vivent sans leur(s) enfant(s) ont des logements plus grands, même s’ils déplorent un peu plus souvent le manque d’espace, qui pourrait être lié à l’accueil de leur(s) enfant(s).
Les conditions de logement des familles recomposées sont meilleures que celles des parents sans conjoint, mais restent moins favorables que celles des autres familles.
DREES - Études et résultats n° 947 - 2015-01-04
Dans la même rubrique
-
Actu - Évolution du calcul du DPE au 1er janvier 2026 : un nouveau signal pour le logement et la transition énergétique (communiqué ministériel)
-
Doc - L’habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques
-
Actu - Rénovons les logements pour faire face aux vagues de chaleur !
-
Actu - Agir contre l’habitat dégradé, partout et pour tous! - Une journée de mobilisation en faveur d’un logement digne et durable pour chacun de nos concitoyens
-
Actu - Un quart des ménages vivent dans un logement en sous‑occupation très accentuée