
>> Les jeunes sont très actifs sur les réseaux sociaux, exposant leur intimité à des risques de cyberviolence (sextorsion, deepfakes, grooming, etc.). La cybercriminalité s'est démocratisée grâce aux outils d'IA, et les filles sont particulièrement ciblées.
Ces atteintes incluent le partage non consenti de contenus intimes, la création de deepfakes sexuels, le cyberflashing, le grooming, et la sextorsion.
Bien que des lois existent (loi SREN 2024), des failles subsistent, notamment le manque de mesures spécifiques pour les mineurs et l’absence d’incrimination du cyberflashing.
Recommandations de la CNCDH :
Prévention : Intégrer l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) dès l’école, sensibiliser les jeunes et leurs parents aux risques en ligne.
Contrôle des réseaux sociaux : Renforcer les paramètres de sécurité par défaut pour tous les utilisateurs et améliorer la détection de contenus illicites via des technologies de hachage.
Régulation de l’IA : Encadrer l’usage des IA génératives pour limiter la création de deepfakes sexuels.
Réponse pénale : Renforcer les sanctions, incriminer de nouveaux comportements (cyberflashing, création de contenus pédopornographiques par IA), et former les professionnels de la justice.
Coordination nationale et internationale :
Renforcer la coopération entre États, plateformes numériques, associations, et institutions européennes pour lutter efficacement contre les cyberviolences.
L'accent est mis sur l'équilibre entre la protection des mineurs et le respect de leurs droits fondamentaux.
JORF n°0027 du 1 février 2025 - NOR : CDHX2502929V
Ces atteintes incluent le partage non consenti de contenus intimes, la création de deepfakes sexuels, le cyberflashing, le grooming, et la sextorsion.
Bien que des lois existent (loi SREN 2024), des failles subsistent, notamment le manque de mesures spécifiques pour les mineurs et l’absence d’incrimination du cyberflashing.
Recommandations de la CNCDH :
Prévention : Intégrer l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) dès l’école, sensibiliser les jeunes et leurs parents aux risques en ligne.
Contrôle des réseaux sociaux : Renforcer les paramètres de sécurité par défaut pour tous les utilisateurs et améliorer la détection de contenus illicites via des technologies de hachage.
Régulation de l’IA : Encadrer l’usage des IA génératives pour limiter la création de deepfakes sexuels.
Réponse pénale : Renforcer les sanctions, incriminer de nouveaux comportements (cyberflashing, création de contenus pédopornographiques par IA), et former les professionnels de la justice.
Coordination nationale et internationale :
Renforcer la coopération entre États, plateformes numériques, associations, et institutions européennes pour lutter efficacement contre les cyberviolences.
L'accent est mis sur l'équilibre entre la protection des mineurs et le respect de leurs droits fondamentaux.
JORF n°0027 du 1 février 2025 - NOR : CDHX2502929V
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