
Extrait de réponse orale : "… Nous renforcerons tout d’abord les contrôles sanitaires. Nous porterons par ailleurs à 3 millions d’euros les aides financières destinées aux collectivités, qui doivent s’équiper pour le ramassage. Car ramasser, c’est la seule chose que l’on sache faire aujourd’hui, avec les outils qui sont mis à disposition, mais surtout avec des bras ! J’en profite pour remercier tous ceux qui sont aujourd’hui mobilisés : les acteurs du TIG - travail d’intérêt général - et des chantiers d’insertion, les pompiers, les employés municipaux.
Mais il faut aller beaucoup plus loin, et dans la durée. Nous mettrons en place des plans d’urgence locaux de lutte contre la sargasse, pour être plus réactifs à l’avenir. Cette année, en effet, nous n’avons pas été suffisamment rapides alors que nous devons à présent subir des arrivages beaucoup plus massifs qu’auparavant, en particulier en 2015, qui avait été la pire année. Ce manque de réactivité ne doit plus se reproduire.
Nous nommerons un préfet chargé de coordonner l’ensemble de ces actions. L’ADEME sera également mobilisée. Elle lancera de nouveaux appels à projets, à hauteur de 1 million d’euros. La recherche sera également mobilisée.
Surtout, nous devrons travailler parallèlement avec la région, car les Antilles-Guyane ne sont pas les seules à être touchées par ce fléau : nous devons y répondre aussi avec nos voisins...."
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-05-09
Mais il faut aller beaucoup plus loin, et dans la durée. Nous mettrons en place des plans d’urgence locaux de lutte contre la sargasse, pour être plus réactifs à l’avenir. Cette année, en effet, nous n’avons pas été suffisamment rapides alors que nous devons à présent subir des arrivages beaucoup plus massifs qu’auparavant, en particulier en 2015, qui avait été la pire année. Ce manque de réactivité ne doit plus se reproduire.
Nous nommerons un préfet chargé de coordonner l’ensemble de ces actions. L’ADEME sera également mobilisée. Elle lancera de nouveaux appels à projets, à hauteur de 1 million d’euros. La recherche sera également mobilisée.
Surtout, nous devrons travailler parallèlement avec la région, car les Antilles-Guyane ne sont pas les seules à être touchées par ce fléau : nous devons y répondre aussi avec nos voisins...."
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-05-09
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