
De nombreux acteurs, à commencer par l'Avicca, soutiennent depuis longtemps que le maintien du réseau cuivre en plus d'un réseau FttH est aussi dispendieux qu'inutile. Mais c'est bien le positionnement du propriétaire du réseau téléphonique cuivre - et donc premier concerné par l'avenir du réseau cuivre - qui était le plus attendu.
"Cela n’a pas de sens d’imaginer dans dix ans un réseau de fibre optique extrêmement bien réparti sur le territoire et un réseau cuivre qui aura dépassé les 40 ans".
En intervenant ainsi en ouverture de la deuxième journée du TRIP de printemps de l'Avicca, le Président-directeur général d'Orange a clairement positionné son entreprise sur ce sujet. Un délai est fixé, 10 ans, ce qui semble raisonnable pour assurer une transition en douceur des clients qui ne sont pas encore passés à la fibre optique. La question est d'autant plus prégnante pour l'opérateur historique qu'à terme, celui-ci gèrera la quasi-totalité du réseau FttH en zone très dense, près de 80% en zone AMII et une part non négligeable de la zone RIP.
Le positionnement d'Orange pourrait également avoir été "facilité" par la mise en demeure d'octobre 2018 de l’ARCEP. Le régulateur refusant de tolérer la dégradation du réseau cuivre sous prétexte de l’arrivée de la fibre, Orange se doit donc de gérer cette transition, ce qui aboutit forcément à la raccourcir.
L'entretien du réseau cuivre coûterait d'ailleurs visiblement cher à l'opérateur historique, comme l'a rappelé Stéphane Richard : "quand le service universel a été proposé, on ne s’est pas bousculé au portillon du côté des opérateurs pour le prendre. En fait, il y a eu une seule proposition qui a été celle d’Orange. D’ailleurs si nous n’avions pas fait une proposition pour le service universel, on nous l’aurait imposé parce que c’est pour nous un devoir d’entreprise citoyenne et d’opérateur historique que nous assumons parfaitement. Ce n’est en aucun cas une aubaine ; le service universel nous coûte clairement de l’argent."
Afin de faciliter cette transition des clients cuivre vers la fibre, Stéphane Richard en appelle à un "dialogue fructueux avec les collectivités et en particulier avec l’Avicca».
L'Avicca mettra très prochainement en ligne le discours du Président-directeur général d'Orange ainsi que ses réponses écrites aux questions qui lui ont été posées par les adhérents de l'Avicca.
AVICCA - Communiqué complet- 2019-05-29
"Cela n’a pas de sens d’imaginer dans dix ans un réseau de fibre optique extrêmement bien réparti sur le territoire et un réseau cuivre qui aura dépassé les 40 ans".
En intervenant ainsi en ouverture de la deuxième journée du TRIP de printemps de l'Avicca, le Président-directeur général d'Orange a clairement positionné son entreprise sur ce sujet. Un délai est fixé, 10 ans, ce qui semble raisonnable pour assurer une transition en douceur des clients qui ne sont pas encore passés à la fibre optique. La question est d'autant plus prégnante pour l'opérateur historique qu'à terme, celui-ci gèrera la quasi-totalité du réseau FttH en zone très dense, près de 80% en zone AMII et une part non négligeable de la zone RIP.
Le positionnement d'Orange pourrait également avoir été "facilité" par la mise en demeure d'octobre 2018 de l’ARCEP. Le régulateur refusant de tolérer la dégradation du réseau cuivre sous prétexte de l’arrivée de la fibre, Orange se doit donc de gérer cette transition, ce qui aboutit forcément à la raccourcir.
L'entretien du réseau cuivre coûterait d'ailleurs visiblement cher à l'opérateur historique, comme l'a rappelé Stéphane Richard : "quand le service universel a été proposé, on ne s’est pas bousculé au portillon du côté des opérateurs pour le prendre. En fait, il y a eu une seule proposition qui a été celle d’Orange. D’ailleurs si nous n’avions pas fait une proposition pour le service universel, on nous l’aurait imposé parce que c’est pour nous un devoir d’entreprise citoyenne et d’opérateur historique que nous assumons parfaitement. Ce n’est en aucun cas une aubaine ; le service universel nous coûte clairement de l’argent."
Afin de faciliter cette transition des clients cuivre vers la fibre, Stéphane Richard en appelle à un "dialogue fructueux avec les collectivités et en particulier avec l’Avicca».
L'Avicca mettra très prochainement en ligne le discours du Président-directeur général d'Orange ainsi que ses réponses écrites aux questions qui lui ont été posées par les adhérents de l'Avicca.
AVICCA - Communiqué complet- 2019-05-29
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