
Réunis à Luxembourg, les ministres de l’Energie des 27 Etats membres de l’Union européenne ont fini par adopter une position commune sur la réforme du marché européen de l’électricité. Un accord espéré de longue date, mais bloqué depuis des mois en raison notamment des divergences franco-allemandes sur le soutien à la filière nucléaire. Le texte a été approuvé à la quasi-unanimité, seule la Hongrie ayant voté contre.
L’objectif de cette réforme est de répondre à l’envolée des prix de l’électricité de l’an dernier grâce à des contrats de long terme, permettant notamment de lisser l’impact de la volatilité des cours du gaz.
Cette réforme, qui vise à limiter la hausse des factures des ménages et des entreprises européennes, prévoit également que tout soutien public à de nouveaux investissements dans la production d’électricité décarbonée se ferait via des “contrats pour la différence” (CFD) à prix garanti par l’État. Un mécanisme qui permet d’assurer davantage de prévisibilité aux investisseurs.
Dans sa proposition initiale, la Commission proposait d’étendre ces CFD aux investissements destinés à prolonger la vie des centrales nucléaires existantes. Mais l’Allemagne, qui a abandonné l’atome en avril 2023, en a fait une ligne rouge. Berlin craint la concurrence d’une électricité nucléaire française massivement soutenue par des fonds publics, donc potentiellement déloyale. A contrario, le sujet est crucial pour Paris, qui entend financer la restauration de son parc nucléaire vieillissant pour maintenir des prix d’électricité bas.
Le texte, approuvé par les Etats membres, va désormais faire l’objet de négociations avec les députés européens.
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L’objectif de cette réforme est de répondre à l’envolée des prix de l’électricité de l’an dernier grâce à des contrats de long terme, permettant notamment de lisser l’impact de la volatilité des cours du gaz.
Cette réforme, qui vise à limiter la hausse des factures des ménages et des entreprises européennes, prévoit également que tout soutien public à de nouveaux investissements dans la production d’électricité décarbonée se ferait via des “contrats pour la différence” (CFD) à prix garanti par l’État. Un mécanisme qui permet d’assurer davantage de prévisibilité aux investisseurs.
Dans sa proposition initiale, la Commission proposait d’étendre ces CFD aux investissements destinés à prolonger la vie des centrales nucléaires existantes. Mais l’Allemagne, qui a abandonné l’atome en avril 2023, en a fait une ligne rouge. Berlin craint la concurrence d’une électricité nucléaire française massivement soutenue par des fonds publics, donc potentiellement déloyale. A contrario, le sujet est crucial pour Paris, qui entend financer la restauration de son parc nucléaire vieillissant pour maintenir des prix d’électricité bas.
Le texte, approuvé par les Etats membres, va désormais faire l’objet de négociations avec les députés européens.
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