
À partir d’une enquête ethnographique menée au sein d’une société privée d’ingénierie, Nicolas Bataille interroge les évolutions de ce secteur et met en perspective ses relations ambivalentes avec la sphère publique.
Dans l’aménagement et l’urbanisme, le secteur privé occupe une place grandissante dans la mise en œuvre des politiques publiques, ce qui nourrit des débats prolifiques sur son implication dans les projets immobiliers clés en main (appels à projets urbains innovants, partenariats public-privé), dans les services urbains ou encore dans la financiarisation de la ville.
Dans ce cadre, l’angle de l’expertise et de l’ingénierie urbaine privée semble peu investigué, alors même qu’un récent rapport public pointe l’insuffisance d’une ingénierie publique pour répondre aux défis contemporains de la ville et des territoires dans un contexte de contrainte budgétaire.
Pourtant, pour pallier ce déficit de ressource de savoir et savoir-faire interne, la délégation par les collectivités de l’expertise urbaine au privé, sous forme de prestations intellectuelles, est une pratique courante, et même croissante à la faveur du retrait désormais abouti de l’ingénierie d’État des territoires.
Cet article interroge les effets d’une telle délégation sur la fabrique des villes et tire des enseignements sur les nouvelles modalités de l’action publique locale en France.
Au sommaire
>>De l’expertise au conseil : le nouvel esprit de l’ingénierie urbaine
>>Le pouvoir de cadrage de l’ingénierie privée
>>Rentabilité, concurrence et leurs effets sur les projets
>>Équilibrer le «partenariat» par une ingénierie publique forte
METROPOLITIQUES >> Dossier complet
Dans l’aménagement et l’urbanisme, le secteur privé occupe une place grandissante dans la mise en œuvre des politiques publiques, ce qui nourrit des débats prolifiques sur son implication dans les projets immobiliers clés en main (appels à projets urbains innovants, partenariats public-privé), dans les services urbains ou encore dans la financiarisation de la ville.
Dans ce cadre, l’angle de l’expertise et de l’ingénierie urbaine privée semble peu investigué, alors même qu’un récent rapport public pointe l’insuffisance d’une ingénierie publique pour répondre aux défis contemporains de la ville et des territoires dans un contexte de contrainte budgétaire.
Pourtant, pour pallier ce déficit de ressource de savoir et savoir-faire interne, la délégation par les collectivités de l’expertise urbaine au privé, sous forme de prestations intellectuelles, est une pratique courante, et même croissante à la faveur du retrait désormais abouti de l’ingénierie d’État des territoires.
Cet article interroge les effets d’une telle délégation sur la fabrique des villes et tire des enseignements sur les nouvelles modalités de l’action publique locale en France.
Au sommaire
>>De l’expertise au conseil : le nouvel esprit de l’ingénierie urbaine
>>Le pouvoir de cadrage de l’ingénierie privée
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