
À moins d'un an des municipales, la question de l'utilité des caméras de surveillance revient dans le débat public et divise à gauche. La Cellule Vrai ou Faux fait le point sur leur utilité dans la résolution d'affaires judiciaires.
Pour la cheffe de file des députés La France insoumise, Mathilde Panot, c'est une évidence: les caméras de surveillance "n'ont jamais prouvé leur utilité". Elle appelle donc à les supprimer et à désarmer les polices municipales. Cette double proposition est depuis très commentée et contestée, y compris à gauche.
- Un impact marginal
Une étude , publiée en 2021, à l'initiative du Centre de Recherche de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN) conclut que si cette technologie peut contribuer au travail d’investigation, elle n’apporte concrètement des informations utiles à l’investigation que dans une proportion marginale d’enquêtes.
- Une affaire élucidée sur vingt
Il en ressort que sur 1939 affaires examinées, seules 22 de celles qui ont été résolues l’ont été grâce à des indices ou des preuves tirées d'images de vidéosurveillance. La valeur ajoutée du recours aux images de vidéosurveillance est plus importante pour les cambriolages (10,9%) que pour les affaires de violences (5,2%).
Source – France TV Info
Pour la cheffe de file des députés La France insoumise, Mathilde Panot, c'est une évidence: les caméras de surveillance "n'ont jamais prouvé leur utilité". Elle appelle donc à les supprimer et à désarmer les polices municipales. Cette double proposition est depuis très commentée et contestée, y compris à gauche.
- Un impact marginal
Une étude , publiée en 2021, à l'initiative du Centre de Recherche de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN) conclut que si cette technologie peut contribuer au travail d’investigation, elle n’apporte concrètement des informations utiles à l’investigation que dans une proportion marginale d’enquêtes.
- Une affaire élucidée sur vingt
Il en ressort que sur 1939 affaires examinées, seules 22 de celles qui ont été résolues l’ont été grâce à des indices ou des preuves tirées d'images de vidéosurveillance. La valeur ajoutée du recours aux images de vidéosurveillance est plus importante pour les cambriolages (10,9%) que pour les affaires de violences (5,2%).
Source – France TV Info
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