Les analyses ont porté sur 3 grands groupes d’espèces (les oiseaux, les papillons et les plantes) et s’appuient sur des données récoltées par près de 200 observateurs volontaires de 2002 à 2014 dans le cadre du programme Vigie-Nature porté par le Muséum national d’Histoire naturelle.
Le constat est sans appel : les espèces franciliennes et leurs effectifs ont subi une régression importante. La région a par exemple perdu 1/5e de ses oiseaux en 13 ans ! Cette régression est surtout visible dans les milieux agricoles où la biodiversité s’est fortement appauvrie sur les 13 dernières années, avec une diminution de 30% pour les oiseaux, de 20% pour les plantes et de 18% pour les papillons.
Dans les milieux urbains, le constat est plus nuancé. L’abondance en papillons et en oiseaux a chuté de plus de 20% sur les 10 dernières années dans les parcs et jardins. En revanche, les plantes observées dans les interstices urbains (trottoirs, pieds d’arbre, murs, toits…) ont augmenté de plus de 90% en l’espace de 7 ans seulement. Cette réponse positive et rapide de la diversité en plantes est liée aux pratiques de gestion écologiques et montre que cette érosion de la biodiversité n’est pas une fatalité et peut être inversée, notamment en l’intégrant dans les politiques publiques…
NATUREPARIF - 2016-05-10
Le constat est sans appel : les espèces franciliennes et leurs effectifs ont subi une régression importante. La région a par exemple perdu 1/5e de ses oiseaux en 13 ans ! Cette régression est surtout visible dans les milieux agricoles où la biodiversité s’est fortement appauvrie sur les 13 dernières années, avec une diminution de 30% pour les oiseaux, de 20% pour les plantes et de 18% pour les papillons.
Dans les milieux urbains, le constat est plus nuancé. L’abondance en papillons et en oiseaux a chuté de plus de 20% sur les 10 dernières années dans les parcs et jardins. En revanche, les plantes observées dans les interstices urbains (trottoirs, pieds d’arbre, murs, toits…) ont augmenté de plus de 90% en l’espace de 7 ans seulement. Cette réponse positive et rapide de la diversité en plantes est liée aux pratiques de gestion écologiques et montre que cette érosion de la biodiversité n’est pas une fatalité et peut être inversée, notamment en l’intégrant dans les politiques publiques…
NATUREPARIF - 2016-05-10
Dans la même rubrique
-
JORF - Influenza aviaire - Abaissement du niveau de risque épizootique hautement pathogène à « négligeable » sur l'ensemble du territoire métropolitain.
-
Actu - Conseils pour lutter contre l’éco-anxiété
-
Doc - Les français face aux enjeux liés à l’environnement et à la transition énergétique à un an des élections municipales
-
Actu - "Vos questions" : le nouveau portail en ligne pour faciliter l'accès à une information territoriale fiable sur l'aménagement du territoire et la transition écologique
-
Actu - GEMAPI : « Le transfert de la compétence GEMAPI aux intercommunalités, sans moyens suffisants, fragilise les finances locales et met en difficulté la sécurité des personnes et des biens »