
Actu - Habiter en camping à l'année, une réalité méconnue
Cette thèse éclaire un phénomène peu exploré qui gagne en importance, de plus en plus d’habitants résidant en camping à l’année.
Cette forme d’habitat accueille des populations dont une grande part auraient leur place dans l’habitat social. Certaines en proviennent et expriment le souhait d’y retourner, d’autres refusent d’y recourir pour diverses raisons.
Matière à réflexion pour les acteurs Hlm
Son enquête identifie trois profils type d’habitants en camping résidentiel.
Le premier vit plutôt bien sa situation. Il regroupe des ménages issus du haut des classes populaires avec des emplois stables et qui optent pour des campings plutôt haut de gamme qu’ils considèrent comme un substitut à la maison individuelle.
Le deuxième est composé de personnes qui ressentent avec souffrance leur installation dans un camping vécue comme un déclassement social et résidentiel. C’est dans ce groupe que les demandes de logement Hlm sont de très loin les plus nombreuses et réitérées dans la durée.
Enfin, le troisième groupe est constitué des personnes les plus précarisées, issues pour la plupart de territoires ruraux ou périurbains, pour lesquelles le camping résidentiel est l’alternative à la rue.
Cependant, contrairement au deuxième groupe, les valeurs et les manières de penser qui sont les leurs ainsi que la sociabilité dont elles font preuve les amènent à considérer leur situation comme satisfaisante. D’ailleurs, ces habitants ne font quasiment pas de demande de logement Hlm. Globalement, ces trois profils sont séparés et se logent dans des campings différents.
Autant de sujets évoqués par cette thèse qui nourriront la réflexion des acteurs du logement social.
USH >> Etude complète
Cette thèse éclaire un phénomène peu exploré qui gagne en importance, de plus en plus d’habitants résidant en camping à l’année.
Cette forme d’habitat accueille des populations dont une grande part auraient leur place dans l’habitat social. Certaines en proviennent et expriment le souhait d’y retourner, d’autres refusent d’y recourir pour diverses raisons.
Matière à réflexion pour les acteurs Hlm
Son enquête identifie trois profils type d’habitants en camping résidentiel.
Le premier vit plutôt bien sa situation. Il regroupe des ménages issus du haut des classes populaires avec des emplois stables et qui optent pour des campings plutôt haut de gamme qu’ils considèrent comme un substitut à la maison individuelle.
Le deuxième est composé de personnes qui ressentent avec souffrance leur installation dans un camping vécue comme un déclassement social et résidentiel. C’est dans ce groupe que les demandes de logement Hlm sont de très loin les plus nombreuses et réitérées dans la durée.
Enfin, le troisième groupe est constitué des personnes les plus précarisées, issues pour la plupart de territoires ruraux ou périurbains, pour lesquelles le camping résidentiel est l’alternative à la rue.
Cependant, contrairement au deuxième groupe, les valeurs et les manières de penser qui sont les leurs ainsi que la sociabilité dont elles font preuve les amènent à considérer leur situation comme satisfaisante. D’ailleurs, ces habitants ne font quasiment pas de demande de logement Hlm. Globalement, ces trois profils sont séparés et se logent dans des campings différents.
Autant de sujets évoqués par cette thèse qui nourriront la réflexion des acteurs du logement social.
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