Depuis leur introduction à la fin des années 1930 en France, et surtout leur application à partir du milieu des années 1960 au cas électoral, les sondages ont pris une place croissante dans le débat public.
Les sondages partent d’un principe d’économie : observer une partie d’une population permet, en extrapolant, de porter un regard global avec une marge d’erreur.
La plupart des enquêtes sont réalisées par des entreprises privées à des fins commerciales mais elles posent des problèmes de réalisation
L’amélioration des systèmes de traitement de l’information permet d’aller plus vite et d’être plus précis. Les méthodes actuelles sont beaucoup plus élaborées qu’à l’origine. Mais la technique se heurte aux transformations socio-démographiques.
Constituer des échantillons « représentatifs» n’est pas simple
Pour représenter fidèlement les milieux sociaux, le sondeur doit classer les personnes en fonction de leur déclaration, qui n’entre pas forcément dans la nomenclature de l’Insee en catégories socioprofessionnelles.
Pour parer à tout cela, le sondeur « redresse» l’échantillon. En fonction de résultats d’enquêtes précédentes et des réponses des populations sous-représentées, il modifie les résultats. Ce redressement est juste car il permet d’être plus proche de la réalité, mais l’imprécision demeure.
Au sommaire :
- Toutes les opinions se valent ?
- Qu’est-ce qui pose problème ?
Centre d’Observation de la Société>> Rapport complet
Les sondages partent d’un principe d’économie : observer une partie d’une population permet, en extrapolant, de porter un regard global avec une marge d’erreur.
La plupart des enquêtes sont réalisées par des entreprises privées à des fins commerciales mais elles posent des problèmes de réalisation
L’amélioration des systèmes de traitement de l’information permet d’aller plus vite et d’être plus précis. Les méthodes actuelles sont beaucoup plus élaborées qu’à l’origine. Mais la technique se heurte aux transformations socio-démographiques.
Constituer des échantillons « représentatifs» n’est pas simple
Pour représenter fidèlement les milieux sociaux, le sondeur doit classer les personnes en fonction de leur déclaration, qui n’entre pas forcément dans la nomenclature de l’Insee en catégories socioprofessionnelles.
Pour parer à tout cela, le sondeur « redresse» l’échantillon. En fonction de résultats d’enquêtes précédentes et des réponses des populations sous-représentées, il modifie les résultats. Ce redressement est juste car il permet d’être plus proche de la réalité, mais l’imprécision demeure.
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