
La dégradation de la situation de l’emploi a contribué à l’allongement de la cohabitation des jeunes Franciliens avec leurs parents entre 2006 et 2017. L’accès à l’autonomie continue à être plus tardif dans les territoires les plus modestes. Le coût de l’indépendance s’est aussi renchéri - hausse des loyers et des prix de l’immobilier -, même si l’accès à la propriété des jeunes est en hausse depuis 2012. L’entrée dans le parc social reste quant à elle difficile à tous les âges.
Le gisement d’emplois que représente l’Île-de-France et l’attractivité de ses établissements d’enseignement supérieur drainent de nombreux jeunes adultes venus de province ou d’ailleurs.
La période 2006-2017, marquée par la crise de 2008 et une montée du chômage jusqu’en 2015, s’est soldée par une baisse des arrivées de jeunes et une cohabitation prolongée des jeunes Franciliens chez leurs parents. Globalement, en 2017, l’Île-de-France compte 70 000 jeunes de 18-34 ans de moins qu’en 2006, soit une baisse de 2,4 %, mais ils sont plus nombreux chez leurs parents et moins à avoir gagné leur autonomie.
Au sommaire :
- Une autonomie plus tardive pour les jeunes natifs
- Les difficultés d’entrée sur le marché du travail, un frein à la décohabitation
- Une décohabitation encore plus tardive dans les secteurs les plus modestes
- Un bond des jeunes en meublés, natifs ou venus de province
- Le recul de l’âge à l’indépendance s’effectue au détriment de la mise en couple
- Les jeunes sont les premiers à pâtir de la hausse des loyers dans le privé
- Un accès au parc social difficile, quel que soit l’âge
- L’accès à la propriété des jeunes en hausse depuis 2012
INSTITUT PARIS REGION>> Etude complète
Le gisement d’emplois que représente l’Île-de-France et l’attractivité de ses établissements d’enseignement supérieur drainent de nombreux jeunes adultes venus de province ou d’ailleurs.
La période 2006-2017, marquée par la crise de 2008 et une montée du chômage jusqu’en 2015, s’est soldée par une baisse des arrivées de jeunes et une cohabitation prolongée des jeunes Franciliens chez leurs parents. Globalement, en 2017, l’Île-de-France compte 70 000 jeunes de 18-34 ans de moins qu’en 2006, soit une baisse de 2,4 %, mais ils sont plus nombreux chez leurs parents et moins à avoir gagné leur autonomie.
Au sommaire :
- Une autonomie plus tardive pour les jeunes natifs
- Les difficultés d’entrée sur le marché du travail, un frein à la décohabitation
- Une décohabitation encore plus tardive dans les secteurs les plus modestes
- Un bond des jeunes en meublés, natifs ou venus de province
- Le recul de l’âge à l’indépendance s’effectue au détriment de la mise en couple
- Les jeunes sont les premiers à pâtir de la hausse des loyers dans le privé
- Un accès au parc social difficile, quel que soit l’âge
- L’accès à la propriété des jeunes en hausse depuis 2012
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