La loi Macron, imposée par le gouvernement, libéralise sans précaution le transport interrégional par autocar. Elle risque de déstabiliser les relations ferroviaires conventionnées, TER et Intercités, de pénaliser les voyageurs et les contribuables, et de jouer contre l’aménagement du territoire.
Aujourd’hui, le train n’assure pas certaines liaisons interurbaines : une offre routière est donc nécessaire pour compléter l’offre ferroviaire. Mais la loi n’incite pas les autocaristes à s’implanter sur les itinéraires non desservis par le train.
Elle n’introduit aucune harmonisation entre la tarification de l’autocar et celles des offres existantes, ferroviaires et routières. Elle n’étend pas à l’autocar la tarification sociale nationale (familles nombreuses,…). Le financement des nouvelles gares routières nécessaires n’est pas organisé.
Une libéralisation dangereuse et prématurée…
FNAUT - 2015-06-17
Aujourd’hui, le train n’assure pas certaines liaisons interurbaines : une offre routière est donc nécessaire pour compléter l’offre ferroviaire. Mais la loi n’incite pas les autocaristes à s’implanter sur les itinéraires non desservis par le train.
Elle n’introduit aucune harmonisation entre la tarification de l’autocar et celles des offres existantes, ferroviaires et routières. Elle n’étend pas à l’autocar la tarification sociale nationale (familles nombreuses,…). Le financement des nouvelles gares routières nécessaires n’est pas organisé.
Une libéralisation dangereuse et prématurée…
FNAUT - 2015-06-17
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