
Neuf personnalités, parmi lesquelles deux anciens ministres du logement, Louis Besson, Emmanuelle Cosse, et Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, dénoncent, dans une tribune au « Monde », les attaques de Gabriel Attal contre la loi qui permet de loger les ménages aux revenus modestes.
En annonçant dans son discours de politique générale, mardi 30 janvier, vouloir réformer l’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbain, ou loi SRU, le premier ministre, Gabriel Attal a porté un coup terrible à un équilibre républicain devenu essentiel.
Adoptée en 2000, la promesse de la loi SRU était simple : s’assurer que toutes les communes urbanisées disposent de 20 % à 25 % de logements sociaux. Elle faisait entrer dans notre vie démocratique une règle de bon sens : mettre fin à la « spécialisation » de certains territoires.
La loi SRU, c’est la garantie du socle minimum de contribution de tous les territoires à l’exigence de solidarité nationale que constitue le droit au logement.
La loi SRU lutte concrètement contre les différents séparatismes et permet à de nombreuses villes, victimes de la spéculation immobilière et de la cherté des loyers, de continuer d’accueillir des ménages aux revenus modestes. Cette loi prend place parmi les grands textes législatifs qui structurent notre démocratie.
FAS Extrait de la tribune
→ Retrouvez la tribune sur le site lemonde.fr (réservée aux abonnés)
En annonçant dans son discours de politique générale, mardi 30 janvier, vouloir réformer l’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbain, ou loi SRU, le premier ministre, Gabriel Attal a porté un coup terrible à un équilibre républicain devenu essentiel.
Adoptée en 2000, la promesse de la loi SRU était simple : s’assurer que toutes les communes urbanisées disposent de 20 % à 25 % de logements sociaux. Elle faisait entrer dans notre vie démocratique une règle de bon sens : mettre fin à la « spécialisation » de certains territoires.
La loi SRU, c’est la garantie du socle minimum de contribution de tous les territoires à l’exigence de solidarité nationale que constitue le droit au logement.
La loi SRU lutte concrètement contre les différents séparatismes et permet à de nombreuses villes, victimes de la spéculation immobilière et de la cherté des loyers, de continuer d’accueillir des ménages aux revenus modestes. Cette loi prend place parmi les grands textes législatifs qui structurent notre démocratie.
FAS Extrait de la tribune
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