
Sollicité par la ville de Bastia, le Cerema a développé une méthodologie afin de repérer et qualifier le parc de logements non utilisés du centre-ville et de comprendre les raisons de leur vacance.
La Ville de Bastia, investie depuis de nombreuses années dans un processus de requalification de son centre-ville, a notamment identifié les enjeux liés à la vacance des logements au sein de la thématique de l'habitat dans son programme Action Cœur de Ville.
Un diagnostic et géolocalisé du phénomène de vacance
On estime que d'une manière générale, un taux de vacance raisonnable se situe autour de 6 à 7 %.
La réponse à apporter pour résorber cette vacance doit être adaptée à chaque territoire, et une connaissance fine du phénomène est la première étape à engager dans la lutte contre l'inoccupation des logements. L'objectif du travail réalisé par le Cerema a été de produire un diagnostic à la fois quantitatif (nombre de logements vacants, durée de la vacance, caractéristiques des biens concernés, etc.), qualitatif (raisons de la vacance des biens) et géolocalisé finement.
Ce sont ainsi près de 800 logements vacants qui ont pu être repérés et qualifiés finement sur le centre-ville de Bastia. Parmi ces derniers, près des deux tiers sont vacants depuis au moins 2 ans, et la très grande majorité des logements est ancienne (la moitié date d'avant 1850). Il s'agit principalement de petits logements (environ 40 % font moins de 40 m²), bien qu'un logement sur 10 fasse plus de 100 m². Enfin, pour les logements situés en copropriété et identifiés dans le RNIC, on constate que près de 30 % appartiennent à une copropriété endettée de façon préoccupante.
Au sommaire
- Quelles causes de la vacance des logements ?
- Quelles recommandations ?
CEREMA >> Rapport complet
La Ville de Bastia, investie depuis de nombreuses années dans un processus de requalification de son centre-ville, a notamment identifié les enjeux liés à la vacance des logements au sein de la thématique de l'habitat dans son programme Action Cœur de Ville.
Un diagnostic et géolocalisé du phénomène de vacance
On estime que d'une manière générale, un taux de vacance raisonnable se situe autour de 6 à 7 %.
La réponse à apporter pour résorber cette vacance doit être adaptée à chaque territoire, et une connaissance fine du phénomène est la première étape à engager dans la lutte contre l'inoccupation des logements. L'objectif du travail réalisé par le Cerema a été de produire un diagnostic à la fois quantitatif (nombre de logements vacants, durée de la vacance, caractéristiques des biens concernés, etc.), qualitatif (raisons de la vacance des biens) et géolocalisé finement.
Ce sont ainsi près de 800 logements vacants qui ont pu être repérés et qualifiés finement sur le centre-ville de Bastia. Parmi ces derniers, près des deux tiers sont vacants depuis au moins 2 ans, et la très grande majorité des logements est ancienne (la moitié date d'avant 1850). Il s'agit principalement de petits logements (environ 40 % font moins de 40 m²), bien qu'un logement sur 10 fasse plus de 100 m². Enfin, pour les logements situés en copropriété et identifiés dans le RNIC, on constate que près de 30 % appartiennent à une copropriété endettée de façon préoccupante.
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- Quelles recommandations ?
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