Peut-on appliquer au niveau de diplôme le même raisonnement qu’aux revenus et définir un seuil de « pauvreté scolaire » ? Le diplôme constitue bien une forme de patrimoine. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
Être pauvre, c’est d’abord manquer d’argent. Pourtant, ne pourrait-on pas mesurer la pauvreté en fonction du niveau de diplôme ? Celui-ci constitue bien une forme de patrimoine.
Certains sociologues parlent d’ailleurs de « capital culturel». Ce patrimoine se transmet comme la fortune : les enfants de diplômés sont beaucoup plus souvent diplômés eux-mêmes. Dans la société française, le titre scolaire est décisif dans la définition des positions sociales.
Il n’existe aucune définition de ce que l’on pourrait qualifier de « pauvreté scolaire ». Selon l’Insee, l’illettrisme concerne 7 % des personnes de 16 à 65 ans. Il s’agit là d’une situation extrême, une sorte de « grande pauvreté » scolaire.
On pourrait raisonner autrement, et considérer qu’on est pauvre d’un point de vue scolaire par rapport au reste de la population.
Pour s’insérer dans l’emploi, on se situe par rapport aux autres en fonction de son niveau de diplôme. C’est cette méthode qui est utilisée pour définir la pauvreté monétaire, en calculant un seuil par rapport au niveau de vie médian de la population.
On pourrait imaginer une pauvreté scolaire relative, dépendant du niveau général de la population.
Ce raisonnement est critiquable….
Observatoire des inégalités >> Note complète
Être pauvre, c’est d’abord manquer d’argent. Pourtant, ne pourrait-on pas mesurer la pauvreté en fonction du niveau de diplôme ? Celui-ci constitue bien une forme de patrimoine.
Certains sociologues parlent d’ailleurs de « capital culturel». Ce patrimoine se transmet comme la fortune : les enfants de diplômés sont beaucoup plus souvent diplômés eux-mêmes. Dans la société française, le titre scolaire est décisif dans la définition des positions sociales.
Il n’existe aucune définition de ce que l’on pourrait qualifier de « pauvreté scolaire ». Selon l’Insee, l’illettrisme concerne 7 % des personnes de 16 à 65 ans. Il s’agit là d’une situation extrême, une sorte de « grande pauvreté » scolaire.
On pourrait raisonner autrement, et considérer qu’on est pauvre d’un point de vue scolaire par rapport au reste de la population.
Pour s’insérer dans l’emploi, on se situe par rapport aux autres en fonction de son niveau de diplôme. C’est cette méthode qui est utilisée pour définir la pauvreté monétaire, en calculant un seuil par rapport au niveau de vie médian de la population.
On pourrait imaginer une pauvreté scolaire relative, dépendant du niveau général de la population.
Ce raisonnement est critiquable….
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