
A l’occasion de la présentation de l’avant-projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, les Régions tiennent à rappeler leur position : la réforme de l’apprentissage est dangereuse pour nos territoires et nos plus petites entreprises. Elle porte en elle des changements de modèle qui n’ont fait l’objet d’aucune étude d’impact sur le terrain et ne répondent pas aux enjeux de l’apprentissage.
Changer le modèle économique de l’apprentissage en confiant son pilotage aux branches professionnelles représente un risque majeur pour deux raisons : les branches professionnelles n’existent pas partout et n’ont jamais fait ce travail auparavant.
Cette privatisation du système porte en elle la disparition d’une offre de formation dans des pans entiers de nos territoires (zones rurales, zones de montagne, quartiers sensibles)… Selon les estimations, la moitié des CFA serait susceptible de fermer ou de se restructurer si cette réforme était mise en œuvre dans les conditions prévues par le gouvernement. Et ce taux pourrait être encore plus élevé dans les collectivités ultra-marines.
En outre, les CFA ne pourront plus solliciter le soutien des Régions. En effet, alors que les Régions consacrent chaque année 1,6 milliard d’euros au fonctionnement des CFA, elles ne disposeront, à l’issue de la réforme, que d’une enveloppe résiduelle de 250 millions d’eurosdestinée à financer les dépenses innovation et aménagement du territoire…
Régions de France - 2018-04-06
Changer le modèle économique de l’apprentissage en confiant son pilotage aux branches professionnelles représente un risque majeur pour deux raisons : les branches professionnelles n’existent pas partout et n’ont jamais fait ce travail auparavant.
Cette privatisation du système porte en elle la disparition d’une offre de formation dans des pans entiers de nos territoires (zones rurales, zones de montagne, quartiers sensibles)… Selon les estimations, la moitié des CFA serait susceptible de fermer ou de se restructurer si cette réforme était mise en œuvre dans les conditions prévues par le gouvernement. Et ce taux pourrait être encore plus élevé dans les collectivités ultra-marines.
En outre, les CFA ne pourront plus solliciter le soutien des Régions. En effet, alors que les Régions consacrent chaque année 1,6 milliard d’euros au fonctionnement des CFA, elles ne disposeront, à l’issue de la réforme, que d’une enveloppe résiduelle de 250 millions d’eurosdestinée à financer les dépenses innovation et aménagement du territoire…
Régions de France - 2018-04-06
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