
Extrait de réponse orale de N. Hulot : "… Le dialogue avec les élus du territoire a permis d’esquisser une sortie de crise et j’ai confié à la préfète de région la mission de la mettre en œuvre. Pour résoudre cette crise, un consensus fort s’est dégagé sur la priorité absolue à donner au tri sélectif, où la Corse a encore, malheureusement, beaucoup de retard.
J’ai donc décidé que l’État accompagnerait les intercommunalités dans la mise en œuvre de solutions pratiques, y compris grâce à des financements de l’ADEME, à condition que les résultats puissent être mesurables et que des objectifs clairs soient fixés.
Par ailleurs, tout le monde s’accorde sur le fait que la Corse, vous l’avez rappelé, n’a pas vocation à exporter ses déchets sur le continent et qu’elle doit trouver des solutions à long terme aux déchets résiduels. Plusieurs options sont possibles et il ne doit pas y avoir de tabou. Je ne veux pas me substituer aux collectivités à qui il reviendra de choisir l’option qui leur convient le mieux mais, sans écarter aucune hypothèse, il ne me semble pas interdit de penser que les déchets ultimes puissent participer du bouquet énergétique.
En tout cas, je suis convaincu que, comme ce fut le cas pour les sacs plastiques, la Corse peut enfin prendre en charge, avec l’aide de l’État, ce sujet crucial.
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-05-30
J’ai donc décidé que l’État accompagnerait les intercommunalités dans la mise en œuvre de solutions pratiques, y compris grâce à des financements de l’ADEME, à condition que les résultats puissent être mesurables et que des objectifs clairs soient fixés.
Par ailleurs, tout le monde s’accorde sur le fait que la Corse, vous l’avez rappelé, n’a pas vocation à exporter ses déchets sur le continent et qu’elle doit trouver des solutions à long terme aux déchets résiduels. Plusieurs options sont possibles et il ne doit pas y avoir de tabou. Je ne veux pas me substituer aux collectivités à qui il reviendra de choisir l’option qui leur convient le mieux mais, sans écarter aucune hypothèse, il ne me semble pas interdit de penser que les déchets ultimes puissent participer du bouquet énergétique.
En tout cas, je suis convaincu que, comme ce fut le cas pour les sacs plastiques, la Corse peut enfin prendre en charge, avec l’aide de l’État, ce sujet crucial.
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-05-30
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