
Les inégalités de patrimoine se sont nettement réduites au XXe siècle. Mais elles se sont stabilisées dans les années 1980 et ont recommencé à augmenter depuis le milieu des années 1990.
La tendance à la baisse de la concentration du patrimoine a duré 70 ans, mais elle marque un coup d’arrêt à la fin des années 1980 et laisse la place à une hausse inédite. L’inflation, devenue très faible, érode peu les patrimoines. La valeur des actifs financiers, qui composent le plus gros des grandes fortunes, progresse de façon continue, à l’image des cours de la Bourse dans les années 1985 à 2000. La part du patrimoine possédée par les 10 % les plus fortunés retrouve ainsi en 2000 un niveau équivalent à celui du début des années 1970.
Par la suite, les crises boursières de 2002 et 2008 ont mis un coup d’arrêt à l’envolée des plus gros patrimoines. Depuis 2013, la part du patrimoine total détenue par les plus fortunés repart lentement à la hausse. Elle a gagné deux points en dix ans (2011-2021) pour les 10 % les plus fortunés et trois points pour le 1 % du haut. L’effet des crises financières est pratiquement effacé. Les estimations du WID pour 2020 et 2021 ne montrent pas d’inflexion : la Bourse et l’immobilier ont vite recouvré la santé.
Observatoire Des Inégalités >> Etude complète
La composition du patrimoine des ménages évolue peu à la suite de la crise sanitaire (bulletin du 05/05/2022)
INSEE PREMIÈRE No 1899
La tendance à la baisse de la concentration du patrimoine a duré 70 ans, mais elle marque un coup d’arrêt à la fin des années 1980 et laisse la place à une hausse inédite. L’inflation, devenue très faible, érode peu les patrimoines. La valeur des actifs financiers, qui composent le plus gros des grandes fortunes, progresse de façon continue, à l’image des cours de la Bourse dans les années 1985 à 2000. La part du patrimoine possédée par les 10 % les plus fortunés retrouve ainsi en 2000 un niveau équivalent à celui du début des années 1970.
Par la suite, les crises boursières de 2002 et 2008 ont mis un coup d’arrêt à l’envolée des plus gros patrimoines. Depuis 2013, la part du patrimoine total détenue par les plus fortunés repart lentement à la hausse. Elle a gagné deux points en dix ans (2011-2021) pour les 10 % les plus fortunés et trois points pour le 1 % du haut. L’effet des crises financières est pratiquement effacé. Les estimations du WID pour 2020 et 2021 ne montrent pas d’inflexion : la Bourse et l’immobilier ont vite recouvré la santé.
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La composition du patrimoine des ménages évolue peu à la suite de la crise sanitaire (bulletin du 05/05/2022)
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