Alors que le gouvernement se prépare à expérimenter le conditionnement du RSA à 15 à 20 heures d’activité hebdomadaires dans 18 territoires, les intervenants au débat organisé à Paris par le site d’informations Mediapart ont tenu à pointer quelques idées fausses trop répandues.
Tous avaient en tête les propos prononcés trois jours auparavant par le président de la République sur la nécessité de « responsabiliser » les allocataires du RSA. « L’argument selon lequel il faut contraindre davantage les plus pauvres me semble extrêmement dangereux. Cela nie l’individu dans sa globalité, les difficultés auxquelles il peut être confronté. On va penser qu’il ne fait pas d’efforts. C’est une idée reçue qu’il faut absolument combattre. Cela remet en question le principe même de la solidarité. On est dans un pays où il faut absolument défendre les droits et notamment les droits des plus pauvres », a ainsi souligné le sociologue Serge Paugam.
Pour Fabrice Lenglart, directeur de la Drees, le service statistique des ministères sociaux, les idées reçues se combattent grâce aux chiffres : « Il est inexact de penser que, parce qu’on touche le RSA, on ne travaille pas. Un bénéficiaire du RSA sur sept est en train de travailler », a-t-il précisé, rappelant qu’il « ne suffit pas de travailler pour sortir du RSA ». Les études de la Drees montrent en outre que « trois bénéficiaires du RSA sur 5 déclarent avoir des besoins d’accompagnement qu’ils ne voient pas remplis », a-t-il ajouté.
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« On ne vit pas avec le RSA, on survit »
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RSA sous condition : la lettre ouverte d’ATD Quart Monde aux départements expérimentateurs
Gazette des Communes
Tous avaient en tête les propos prononcés trois jours auparavant par le président de la République sur la nécessité de « responsabiliser » les allocataires du RSA. « L’argument selon lequel il faut contraindre davantage les plus pauvres me semble extrêmement dangereux. Cela nie l’individu dans sa globalité, les difficultés auxquelles il peut être confronté. On va penser qu’il ne fait pas d’efforts. C’est une idée reçue qu’il faut absolument combattre. Cela remet en question le principe même de la solidarité. On est dans un pays où il faut absolument défendre les droits et notamment les droits des plus pauvres », a ainsi souligné le sociologue Serge Paugam.
Pour Fabrice Lenglart, directeur de la Drees, le service statistique des ministères sociaux, les idées reçues se combattent grâce aux chiffres : « Il est inexact de penser que, parce qu’on touche le RSA, on ne travaille pas. Un bénéficiaire du RSA sur sept est en train de travailler », a-t-il précisé, rappelant qu’il « ne suffit pas de travailler pour sortir du RSA ». Les études de la Drees montrent en outre que « trois bénéficiaires du RSA sur 5 déclarent avoir des besoins d’accompagnement qu’ils ne voient pas remplis », a-t-il ajouté.
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