De mai à août 2021, les hébergements collectifs touristiques enregistrent 197,0 millions de nuitées en France, soit 19 % de moins qu’à la même période en 2019, avant la crise sanitaire. La fréquentation des mois de mai et juin 2021, mesurée en nombre de nuitées touristiques, est très inférieure à celle de mai et juin 2019, tandis que celle de juillet et août se rapproche de son niveau de 2019.
La fréquentation est portée par la clientèle résidente en France qui, comme à l’été 2020, privilégie les séjours loin des grands centres urbains et préfère les établissements situés sur le littoral ou dans les massifs de montagne.
Le retour de la clientèle non résidente reste timide, notamment dans les hôtels et en particulier en Île-de-France où la fréquentation des non-résidents est à 21 % de son niveau de l’été 2019.
Les effets cumulés de la crise sanitaire et du Brexit entraînent un recul très marqué des touristes originaires du Royaume-Uni, première clientèle étrangère durant la décennie 2010. La fréquentation des clientèles venant des pays frontaliers est, quant à elle, revenue à 80 % de son niveau d’avant-crise, certaines étant complètement revenues (Belgique, Suisse) et d’autres partiellement (Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas).
Au sommaire
- Une reprise progressive de la fréquentation touristique portée par la clientèle résidente
- Le haut de gamme plus touché par la moindre venue des non-résidents
- Une fréquentation revenue à 92 % de son niveau de 2019 sur le littoral
- Un retour très limité de la clientèle en provenance du Royaume-Uni
- Encadré 1 - La fréquentation hôtelière des non-résidents en Île-de-France à 21 % de son niveau de l’été 2019
- Encadré 2 - Retour des résidents dans les hébergements marchands en juillet et en août, légère reprise des voyages à l’étranger
INSEE PREMIÈRE No 1880
La fréquentation est portée par la clientèle résidente en France qui, comme à l’été 2020, privilégie les séjours loin des grands centres urbains et préfère les établissements situés sur le littoral ou dans les massifs de montagne.
Le retour de la clientèle non résidente reste timide, notamment dans les hôtels et en particulier en Île-de-France où la fréquentation des non-résidents est à 21 % de son niveau de l’été 2019.
Les effets cumulés de la crise sanitaire et du Brexit entraînent un recul très marqué des touristes originaires du Royaume-Uni, première clientèle étrangère durant la décennie 2010. La fréquentation des clientèles venant des pays frontaliers est, quant à elle, revenue à 80 % de son niveau d’avant-crise, certaines étant complètement revenues (Belgique, Suisse) et d’autres partiellement (Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas).
Au sommaire
- Une reprise progressive de la fréquentation touristique portée par la clientèle résidente
- Le haut de gamme plus touché par la moindre venue des non-résidents
- Une fréquentation revenue à 92 % de son niveau de 2019 sur le littoral
- Un retour très limité de la clientèle en provenance du Royaume-Uni
- Encadré 1 - La fréquentation hôtelière des non-résidents en Île-de-France à 21 % de son niveau de l’été 2019
- Encadré 2 - Retour des résidents dans les hébergements marchands en juillet et en août, légère reprise des voyages à l’étranger
INSEE PREMIÈRE No 1880
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