
À l’heure où la transition vers une mobilité durable est une priorité, les dispositifs d’aides publiques au covoiturage sont-ils réellement efficaces ? Quelles sont leurs limites et quelles améliorations envisager ?
Le rapport d’expertise présenté par Bruno Cordier (Cabinet ADETEC) permet d’analyser les tendances récentes et de réfléchir aux leviers à actionner pour une mobilité partagée plus juste.
Recommandations
La plupart des dépenses publiques en faveur du covoiturage sont, dans leur principe, tout à fait pertinentes, notamment parce qu’elles concernent le covoiturage local, dont le bilan environnemental est positif.
En revanche, il convient d’agir sur :
- Les fraudes fiscales et sociales (pour des raisons de coût élevé et d’éthique), en faisant des contrôles fiscaux et sociaux.
- Les incitations financières versées aux covoitureurs (coût élevé, effet d’aubaine pour les covoitureurs qui covoituraient déjà et, parfois, concurrence des modes de déplacement plus vertueux), en définissant des critères pertinents et en plafonnant les aides.
- Le Coup de pouce CEE Covoiturage (même s’il s’agit d’une aide privée), en ciblant uniquement les nouveaux covoitureurs et en revoyant son mode de calcul et la répartition des fonds entre les entreprises concernées et les covoitureurs.
- Le covoiturage longue distance dans son ensemble, qui ne doit pas être encouragé par la puissance publique, en l’état actuel des choses (externalités négatives, concurrence les transports collectifs conventionnés).
Source - FNAUT
Le rapport d’expertise présenté par Bruno Cordier (Cabinet ADETEC) permet d’analyser les tendances récentes et de réfléchir aux leviers à actionner pour une mobilité partagée plus juste.
Recommandations
La plupart des dépenses publiques en faveur du covoiturage sont, dans leur principe, tout à fait pertinentes, notamment parce qu’elles concernent le covoiturage local, dont le bilan environnemental est positif.
En revanche, il convient d’agir sur :
- Les fraudes fiscales et sociales (pour des raisons de coût élevé et d’éthique), en faisant des contrôles fiscaux et sociaux.
- Les incitations financières versées aux covoitureurs (coût élevé, effet d’aubaine pour les covoitureurs qui covoituraient déjà et, parfois, concurrence des modes de déplacement plus vertueux), en définissant des critères pertinents et en plafonnant les aides.
- Le Coup de pouce CEE Covoiturage (même s’il s’agit d’une aide privée), en ciblant uniquement les nouveaux covoitureurs et en revoyant son mode de calcul et la répartition des fonds entre les entreprises concernées et les covoitureurs.
- Le covoiturage longue distance dans son ensemble, qui ne doit pas être encouragé par la puissance publique, en l’état actuel des choses (externalités négatives, concurrence les transports collectifs conventionnés).
Source - FNAUT
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