
Le nouveau Diagnostic de performance énergétique (DPE) est entré en vigueur le 1er juillet dernier. Les premières remontées laissent entrevoir une augmentation réelle des logements classés comme énergivores. Propriétaires et professionnels de l’immobilier appellent le Gouvernement à engager les moyens permettant une rénovation de grande ampleur, et ce, dès le projet de loi de finances pour 2022.
Le nouveau DPE, un outil aux conséquences incertaines
Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était double :
- d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers ;
- d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements.
Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. «Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain.» s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. «Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler.».
Propriétaires et professionnels réitèrent ensemble, fermement, leur alerte. Le nombre de logements G potentiellement interdits à la location au 1er janvier 2025 sera deux fois plus important que prévu ; de même pour les logements classés F. En pratique, le nouveau DPE va révéler qu’il y a bien dans le parc de logements les 7 à 8 millions de logements très énergivores estimés par les études scientifiques jusqu’en septembre 2020. La loi a été votée en totale méconnaissance de la réalité des chiffres et de l’état du parc.
FNAIM >> Communiqué complet
Le nouveau DPE, un outil aux conséquences incertaines
Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était double :
- d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers ;
- d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements.
Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. «Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain.» s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. «Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler.».
Propriétaires et professionnels réitèrent ensemble, fermement, leur alerte. Le nombre de logements G potentiellement interdits à la location au 1er janvier 2025 sera deux fois plus important que prévu ; de même pour les logements classés F. En pratique, le nouveau DPE va révéler qu’il y a bien dans le parc de logements les 7 à 8 millions de logements très énergivores estimés par les études scientifiques jusqu’en septembre 2020. La loi a été votée en totale méconnaissance de la réalité des chiffres et de l’état du parc.
FNAIM >> Communiqué complet
Dans la même rubrique
-
Actu - Logement étudiant en Île-de-France : répondre à l’urgence et aux attentes
-
Actu - Villes moyennes : les pistes pour accélérer leur rénovation
-
Actu - Mal-logement en Rhône-Alpes : le coût du logement asphyxie les plus précaires
-
Actu - Observatoire national des impayés de loyer et de charges locatives : Valérie Létard mobilise les acteurs pour mieux accompagner les ménages fragiles
-
RM - Identité des occupants sans droits ni titres