Depuis trois ans, l’économie française montre des signes de reprise. Le chômage diminue. Quels sont les territoires qui en profitent le plus ? Les réussites sont très éparpillées. Les métropoles ne s’en sortent pas spécialement mieux que les autres parties du territoire.
Autant l’avouer tout de suite : les données de l’Insee ne permettent qu’une approche grossière de la situation. Le niveau le plus détaillé disponible s’appelle une "zone d’emploi" (voir notre définition), découpage qui met par exemple sur le même plan Paris (3,7 millions d’emplois) et les Herbiers en Vendée qui en rassemble 25 000… La plus grande prudence s’impose car les taux de chômage peuvent masquer des effectifs qui n’ont rien à voir.
Que remarque-t-on malgré tout ? D’abord que les écarts demeurent énormes (voir notre tableau ci-dessus). Quoi de commun en France entre la zone d’emploi d’Agde-Pézenas (Occitanie) qui compte 16,5 % de demandeurs d’emploi et Les Herbiers (Pays de la Loire) qui en compte 4,4 % au deuxième trimestre de 2018 ? Dans l’ensemble, le nord de la France et le sud méditerranéen sont les plus touchés.
Les territoires les plus marqués par le chômage ne sont pas forcément les moins dynamiques, mais ceux où les créations d’emplois sont insuffisantes par rapport aux besoins de la population. Ce sont aussi les territoires qui comptent peu d’actifs, comme la zone d’emploi de Mauriac en Auvergne-Rhône-Alpes, où le taux de chômage s’élève à 5,5 %. Dans ces territoires, toute une partie de la jeunesse est partie pour trouver meilleure fortune.
Les variations en points du taux de chômage ne font pas apparaître une évolution univoque…
COMPAS - Analyse complète - 2019-02-07
Autant l’avouer tout de suite : les données de l’Insee ne permettent qu’une approche grossière de la situation. Le niveau le plus détaillé disponible s’appelle une "zone d’emploi" (voir notre définition), découpage qui met par exemple sur le même plan Paris (3,7 millions d’emplois) et les Herbiers en Vendée qui en rassemble 25 000… La plus grande prudence s’impose car les taux de chômage peuvent masquer des effectifs qui n’ont rien à voir.
Que remarque-t-on malgré tout ? D’abord que les écarts demeurent énormes (voir notre tableau ci-dessus). Quoi de commun en France entre la zone d’emploi d’Agde-Pézenas (Occitanie) qui compte 16,5 % de demandeurs d’emploi et Les Herbiers (Pays de la Loire) qui en compte 4,4 % au deuxième trimestre de 2018 ? Dans l’ensemble, le nord de la France et le sud méditerranéen sont les plus touchés.
Les territoires les plus marqués par le chômage ne sont pas forcément les moins dynamiques, mais ceux où les créations d’emplois sont insuffisantes par rapport aux besoins de la population. Ce sont aussi les territoires qui comptent peu d’actifs, comme la zone d’emploi de Mauriac en Auvergne-Rhône-Alpes, où le taux de chômage s’élève à 5,5 %. Dans ces territoires, toute une partie de la jeunesse est partie pour trouver meilleure fortune.
Les variations en points du taux de chômage ne font pas apparaître une évolution univoque…
COMPAS - Analyse complète - 2019-02-07
Dans la même rubrique
-
Actu - La situation sur le marché du travail des bénéficiaires du RSA à fin 2024
-
Actu - Quand l’économie circulaire tente de redonner du sens au travail, le cas des ressourceries
-
Doc - Impacts du système de retraites sur la compétitivité et l’emploi
-
Actu - Formation professionnelle : bilan mitigé pour le plan d’investissement des compétences
-
Doc - Réforme du salaire journalier de référence et trajectoires professionnelles