
Combien compte-t-on de personnes sans domicile fixe en France ? Il est très délicat d’estimer la taille d’une population hétérogène et mobile. L’enjeu est d’abord d’obtenir des données locales précises.
Une analyse du sociologue Julien Damon.
Les sans-abri, complètement à la rue, représentent d’après l’Insee environ un dixième de la population globale des sans-domicile. Il n’y aurait donc pas 140 000 sans-abri en France, comme on le lit parfois, mais une dizaine de milliers, qui correspondent à l’image que l’on a généralement des SDF dans l’espace public. Il ne s’agit pas de minimiser le caractère scandaleux de ce problème dans un pays riche mais de le ramener à sa réelle proportion. Même s’ils sont moins nombreux qu’on ne le pense généralement - tout réside dans l’ambiguïté du terme "sans domicile" -, ils n’en sont pas moins très visibles. Ils vivent à la rue en effet souvent au vu et au su de tous, une grande partie de la journée et parfois de la nuit. Pour le dire métaphoriquement, ils sont la partie émergée de l’iceberg, donnant au problème du mal-logement son visage le plus connu, mais pas le plus répandu.
Au sommaire
- Qui a été SDF une fois dans sa vie ?
- Les défis du comptage des sans-abri
Observatoire des inégalités - Analyse complète - 2020-09-08
Sans logement personnel, sans domicile ou sans-abri ? (NDLR de l'Observatoire des inégalités)
Plusieurs termes définissent le mal logement extrême. Il y a d’abord les personnes "sans logement personnel", dont la grande majorité est hébergée chez un tiers. Ensuite, il y a les "sans-domicile" : c’est le nom donné par l’Insee. Parmi ces sans-domicile on distingue les "sans-abri" qui vivent à la rue et ceux qui sont ont été hébergés ou logés par une association ou une structure sociale
Une analyse du sociologue Julien Damon.
Les sans-abri, complètement à la rue, représentent d’après l’Insee environ un dixième de la population globale des sans-domicile. Il n’y aurait donc pas 140 000 sans-abri en France, comme on le lit parfois, mais une dizaine de milliers, qui correspondent à l’image que l’on a généralement des SDF dans l’espace public. Il ne s’agit pas de minimiser le caractère scandaleux de ce problème dans un pays riche mais de le ramener à sa réelle proportion. Même s’ils sont moins nombreux qu’on ne le pense généralement - tout réside dans l’ambiguïté du terme "sans domicile" -, ils n’en sont pas moins très visibles. Ils vivent à la rue en effet souvent au vu et au su de tous, une grande partie de la journée et parfois de la nuit. Pour le dire métaphoriquement, ils sont la partie émergée de l’iceberg, donnant au problème du mal-logement son visage le plus connu, mais pas le plus répandu.
Au sommaire
- Qui a été SDF une fois dans sa vie ?
- Les défis du comptage des sans-abri
Observatoire des inégalités - Analyse complète - 2020-09-08
Sans logement personnel, sans domicile ou sans-abri ? (NDLR de l'Observatoire des inégalités)
Plusieurs termes définissent le mal logement extrême. Il y a d’abord les personnes "sans logement personnel", dont la grande majorité est hébergée chez un tiers. Ensuite, il y a les "sans-domicile" : c’est le nom donné par l’Insee. Parmi ces sans-domicile on distingue les "sans-abri" qui vivent à la rue et ceux qui sont ont été hébergés ou logés par une association ou une structure sociale
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