
Rapport d'information >> La délégation aux droits des femmes a jugé nécessaire d'affirmer sa mobilisation contre un phénomène mondial qui est loin d'être marginal. D'après les chiffres de l'UNICEF, on dénombre chaque année 12 millions de filles qui se marient avant leurs 18 ans ; une fille sur cinq donne naissance à son premier enfant avant 18 ans ; plus de 150 millions de filles sont susceptibles d'être mariées d'ici 2030 ; une fille de moins de 15 ans est mariée toutes les sept secondes dans le monde.
Aggravées par les guerres et par la misère résultant des conflits ou des catastrophes naturelles, ces violences faites aux jeunes filles sont pour la délégation une préoccupation majeure, parce qu'elles affectent à la fois les droits fondamentaux des femmes et ceux des enfants.
Par ce rapport, adopté à l'unanimité, la délégation :
- dénonce les conséquences néfastes du mariage des enfants du point de vue sanitaire, économique et des droits individuels ;
- souligne l'importance de l'accès à l'éducation comme vecteur d'émancipation des filles ainsi que de développement et de croissance ;
- insiste sur la nécessité de promouvoir les droits des filles au niveau international.
La délégation a donc souhaité donner la parole aux représentants de l'UNICEF, acteurs de terrain, afin de dresser le constat de la situation actuelle dans le monde et d'envisager des perspectives d'avenir pour faire régresser le mariage des enfants et les grossesses précoces et afin de mieux défendre les droits des filles.
Rapport d'information n° 262 (2018-2019) - 2019-01-23
http://www.senat.fr/notice-rapport/2018/r18-262-notice.html
Aggravées par les guerres et par la misère résultant des conflits ou des catastrophes naturelles, ces violences faites aux jeunes filles sont pour la délégation une préoccupation majeure, parce qu'elles affectent à la fois les droits fondamentaux des femmes et ceux des enfants.
Par ce rapport, adopté à l'unanimité, la délégation :
- dénonce les conséquences néfastes du mariage des enfants du point de vue sanitaire, économique et des droits individuels ;
- souligne l'importance de l'accès à l'éducation comme vecteur d'émancipation des filles ainsi que de développement et de croissance ;
- insiste sur la nécessité de promouvoir les droits des filles au niveau international.
La délégation a donc souhaité donner la parole aux représentants de l'UNICEF, acteurs de terrain, afin de dresser le constat de la situation actuelle dans le monde et d'envisager des perspectives d'avenir pour faire régresser le mariage des enfants et les grossesses précoces et afin de mieux défendre les droits des filles.
Rapport d'information n° 262 (2018-2019) - 2019-01-23
http://www.senat.fr/notice-rapport/2018/r18-262-notice.html
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