
Les décisions d'attribution du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) ne constituent pas des dotations de l'Etat mais des subventions qui obéissent au principe de spécialité des crédits, à savoir le financement d'actions répondant aux critères d'éligibilité du FIPD. Par ailleurs, ce fonds ne finance pas exclusivement les projets portés par les collectivités locales mais également ceux portés par les associations.
Tous les ans, le FIPD fait l'objet d'une circulaire de gestion annuelle qui définit les priorités de financement. Depuis 2015, le FIPD a été étendu au financement de la prévention de la radicalisation et de la sécurisation des sites sensibles et plus particulièrement pour les collectivités de la sécurisation des écoles. Ces nouveaux champs d'intervention ont pu conduire à des retards dans la diffusion des circulaires de gestion, comme c'est le cas pour 2018 avec la prise en compte du nouveau plan national de prévention de la radicalisation validé fin février 2018.
Pour optimiser les circuits de gestion, et raccourcir le processus de décision, le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, a décidé en 2018 de déconcentrer les décisions d'attribution et la gestion des crédits de l'essentiel de ceux arbitrés dans le FIPDR.
Il est recommandé toutefois aux collectivités de n'inscrire en recettes que les subventions dont la réalisation est certaine, c'est à dire celles ayant fait l'objet d'un engagement ferme de l'autorité investie de pouvoir de décision, ou encore d'un arrêté attributif de subvention.
Assemblée Nationale - R.M. N° 7188 - 2018-06-26
Tous les ans, le FIPD fait l'objet d'une circulaire de gestion annuelle qui définit les priorités de financement. Depuis 2015, le FIPD a été étendu au financement de la prévention de la radicalisation et de la sécurisation des sites sensibles et plus particulièrement pour les collectivités de la sécurisation des écoles. Ces nouveaux champs d'intervention ont pu conduire à des retards dans la diffusion des circulaires de gestion, comme c'est le cas pour 2018 avec la prise en compte du nouveau plan national de prévention de la radicalisation validé fin février 2018.
Pour optimiser les circuits de gestion, et raccourcir le processus de décision, le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, a décidé en 2018 de déconcentrer les décisions d'attribution et la gestion des crédits de l'essentiel de ceux arbitrés dans le FIPDR.
Il est recommandé toutefois aux collectivités de n'inscrire en recettes que les subventions dont la réalisation est certaine, c'est à dire celles ayant fait l'objet d'un engagement ferme de l'autorité investie de pouvoir de décision, ou encore d'un arrêté attributif de subvention.
Assemblée Nationale - R.M. N° 7188 - 2018-06-26
Dans la même rubrique
-
Juris - Lutte contre les déjections canines : illégalité d’un arrêté municipal imposant l’identification génétique des chiens au regard du principe de proportionnalité des mesures de police administrative
-
Circ. - Confiscation de véhicules dans le cadre des rodéos urbains: Implication des collectivités territoriales dans la gratuité de la mise en fourrière des véhicules saisis
-
Actu - Plus de prérogatives pour les policiers municipaux : ce qu’en pense le SNPM
-
RM - Vidéoverbalisation des infractions au passage des ponts
-
Parl. - Polices municipales : quel bilan ? quelles réformes ? - Fin de la consultation le lundi 5 mai à 18h !