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Santé - Hygiène et salubrité publique

Impact sanitaire des vagues de chaleur et conséquences sur la population exposée

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 22/10/2020 )



Impact sanitaire des vagues de chaleur et conséquences sur la population exposée
Santé publique France publie un bulletin de santé publique canicule qui dresse le bilan météorologique et sanitaire national des vagues de chaleur de la période de surveillance estivale 2020, et des actions de prévention et de communication mises en œuvre.

Le changement climatique entraîne des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et étendues avec davantage de conséquences sur la taille de la population qui y est exposée. L’impact sanitaire de ces épisodes nécessite de combiner une prévention très rapide pendant les alertes, à des interventions de fond pour rendre les villes plus résistantes face à la chaleur.

Une intensification de l’exposition aux vagues de chaleur observée depuis 6 ans
Le bilan canicule nous apprend que l’été 2020 se distingue à la fois sur le plan sanitaire avec l’épidémie de COVID-19 et sur le plan climatique avec une intensification de l’exposition aux vagues de chaleur observée depuis 6 années (3 vagues de chaleur dont une particulièrement sévère dans le Nord de la France) se traduisant par une augmentation des impacts sanitaires associés. L’été 2020 est ainsi celui qui présente l’impact sanitaire le plus important depuis la mise en place du plan national canicule en 2004, juste devant les étés 2015, 2018 et 2019.
Consulter le 
bulletin national
Consulter les bulletins régionaux
La prévention des risques sanitaires dus aux canicules passe non seulement par l’adoption de comportements individuels adéquats mais aussi par des actions sur l’environnement pour réduire la chaleur en ville.

Adapter les villes à la chaleur
Santé publique France et l’Institut Paris Région (ex Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France) ont étudié l’influence de certaines caractéristiques urbaines sur la relation entre la température et la mortalité entre 1990 et 2015.
Les résultats montrent que le risque de mortalité liée à la chaleur est plus faible dans les communes avec le plus de végétation, le plus d’arbres, des sols moins artificialisés. À Paris et dans la petite couronne, le risque de mourir à cause d’une chaleur exceptionnelle est 18% plus élevée dans les communes les moins arborées que dans les plus arborées.


Agir sur l’environnement en ville  permet donc de protéger la santé des habitants et de s’adapter au changement climatique .

Source >> 
Santé Publique France

En savoir plus :
Adapter les villes à la chaleur : une nécessité pour réduire l’impact sanitaire des fortes chaleurs

Le rapport de l’étude : Influence de caractéristiques urbaine sur la relation entre température et mortalité en Ile-de-France

L’infographie "Mieux vivre avec la chaleur en ville "
 











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