
En 2013, la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) soulignait déjà l’importance de garantir aux personnes âgées leurs droits et une place active dans la société. Douze ans plus tard, malgré un vieillissement mondial rapide et bien documenté — notamment en France —, les politiques publiques restent insuffisamment anticipatrices face aux défis à venir.
L'Organisation mondiale de la santé prévoit qu’en 2050, un quart de la population mondiale aura plus de 60 ans. En France, l’INSEE estime qu’en 2040, un quart de la population aura 65 ans ou plus. Ce vieillissement structurel, dû à la baisse de la natalité et à l’allongement de la durée de vie, nécessite une adaptation en profondeur de la société : aménagement des territoires, politiques de santé, lutte contre l'isolement, etc.
Or, malgré une meilleure connaissance statistique, les données restent peu exploitées selon l’âge, limitant l’efficacité des politiques.
Le vieillissement ne doit pas être réduit à la retraite ou à la dépendance, mais intégré dans une vision plus large du parcours de vie.
La lutte contre l’âgisme est également centrale. L'âgisme, reconnu par l’OMS comme un facteur de division et d’injustice, se manifeste à travers des stéréotypes, des préjugés et des discriminations — qu’ils soient institutionnels, interpersonnels ou intériorisés. Ses effets, notamment sur la santé mentale, l’accès aux droits et l’isolement social, sont préoccupants.
La CNCDH rappelle enfin que les personnes âgées forment un groupe hétérogène.
Elle appelle à une approche plus globale et sociétale du vieillissement, en intégrant les dimensions juridiques, sociales et internationales, et en dépassant les visions réductrices
JORF n°0078 du 1 avril 2025 - NOR : CDHX2509857V
L'Organisation mondiale de la santé prévoit qu’en 2050, un quart de la population mondiale aura plus de 60 ans. En France, l’INSEE estime qu’en 2040, un quart de la population aura 65 ans ou plus. Ce vieillissement structurel, dû à la baisse de la natalité et à l’allongement de la durée de vie, nécessite une adaptation en profondeur de la société : aménagement des territoires, politiques de santé, lutte contre l'isolement, etc.
Or, malgré une meilleure connaissance statistique, les données restent peu exploitées selon l’âge, limitant l’efficacité des politiques.
Le vieillissement ne doit pas être réduit à la retraite ou à la dépendance, mais intégré dans une vision plus large du parcours de vie.
La lutte contre l’âgisme est également centrale. L'âgisme, reconnu par l’OMS comme un facteur de division et d’injustice, se manifeste à travers des stéréotypes, des préjugés et des discriminations — qu’ils soient institutionnels, interpersonnels ou intériorisés. Ses effets, notamment sur la santé mentale, l’accès aux droits et l’isolement social, sont préoccupants.
La CNCDH rappelle enfin que les personnes âgées forment un groupe hétérogène.
Elle appelle à une approche plus globale et sociétale du vieillissement, en intégrant les dimensions juridiques, sociales et internationales, et en dépassant les visions réductrices
JORF n°0078 du 1 avril 2025 - NOR : CDHX2509857V
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