
En France, la fécondité est la plus élevée, d’une part, pour les femmes les plus modestes et, d’autre part, pour les plus aisées. Si elles avaient durant toute leur vie la fécondité des années 2012 à 2017 par âge et rang de naissance et la même position dans l’échelle des niveaux de vie, les femmes les plus modestes et les femmes les plus aisées auraient deux enfants en moyenne. Ces dernières ont par ailleurs leurs enfants plus tardivement.
Parmi les 10 % les plus aisées, la majorité des femmes aurait finalement exactement deux enfants ; seules 8 % d’entre elles n’en auraient aucun. Parmi les plus modestes, une femme sur trois aurait au moins trois enfants.
Les femmes nées à l’étranger ont une fécondité plus élevée et sont surreprésentées parmi les plus modestes. Les écarts de fécondité entre les femmes nées en France et celles nées à l’étranger sont nettement plus importants parmi les plus modestes. Au-delà de 3 000 euros de niveau de vie mensuel, elles ont quasiment le même nombre d’enfants.
La fécondité est la plus faible pour les femmes ayant un niveau de vie intermédiaire, autour de 1 400 euros mensuels. Parmi ces femmes, plus d’une sur quatre n’aurait pas d’enfant et seules 17 % en auraient au moins trois.
Le niveau de diplôme influe diversement sur la fécondité. Pour les femmes les plus aisées, les plus diplômées ont plus d’enfants. C’est l’inverse pour les plus modestes.
Sommaire
Une fécondité élevée de part et d’autre de l’échelle des niveaux de vie
Des naissances plus tardives lorsque le niveau de vie s’élève
Parmi les plus modestes, une fécondité plus élevée pour les femmes nées à l’étranger que pour celles nées en France
Un effet croisé entre diplôme et niveau de vie
Deux enfants : un modèle très répandu pour les femmes les plus aisées
INSEE PREMIÈRE No 1826
Parmi les 10 % les plus aisées, la majorité des femmes aurait finalement exactement deux enfants ; seules 8 % d’entre elles n’en auraient aucun. Parmi les plus modestes, une femme sur trois aurait au moins trois enfants.
Les femmes nées à l’étranger ont une fécondité plus élevée et sont surreprésentées parmi les plus modestes. Les écarts de fécondité entre les femmes nées en France et celles nées à l’étranger sont nettement plus importants parmi les plus modestes. Au-delà de 3 000 euros de niveau de vie mensuel, elles ont quasiment le même nombre d’enfants.
La fécondité est la plus faible pour les femmes ayant un niveau de vie intermédiaire, autour de 1 400 euros mensuels. Parmi ces femmes, plus d’une sur quatre n’aurait pas d’enfant et seules 17 % en auraient au moins trois.
Le niveau de diplôme influe diversement sur la fécondité. Pour les femmes les plus aisées, les plus diplômées ont plus d’enfants. C’est l’inverse pour les plus modestes.
Sommaire
Une fécondité élevée de part et d’autre de l’échelle des niveaux de vie
Des naissances plus tardives lorsque le niveau de vie s’élève
Parmi les plus modestes, une fécondité plus élevée pour les femmes nées à l’étranger que pour celles nées en France
Un effet croisé entre diplôme et niveau de vie
Deux enfants : un modèle très répandu pour les femmes les plus aisées
INSEE PREMIÈRE No 1826
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