
L’empreinte carbone du numérique s’élève aujourd’hui en France à environ 15 Mt éqCO2 par an, soit 2% de l’empreinte totale (749 Mt éqCO2), aux trois-quarts dus à la fabrication des terminaux, réseaux et centres de données, et un quart lié à son utilisation.
Le déploiement de la 5G peut induire des émissions directes (construction et déploiement des infrastructures) ou indirectes par effet rebond (mise à disposition de nouvelles infrastructures, terminaux et services pour les usages de la 5G, qui génèrent des émissions de GES pour leur fabrication et leur utilisation). Selon l’intensité du déploiement, l’impact carbone de la 5G pourrait ajouter entre 2,7 Mt éqCO2 et 6,7 Mt éqCO2 en 2030 à l’empreinte carbone du numérique, dont 1,8 Mt éqCO2 à 4,6 Mt éqCO2 provenant des émissions importées, et 0,8 Mt éqCO2 à 2,1 Mt éqCO2 provenant de l’augmentation de l’utilisation d’électricité en France.
Le Haut conseil pour le climat recommande, pour maîtriser l’impact carbone de la 5G, de :
-Eclaircir les enjeux climatiques en amont du déploiement de technologies telles que la 5G
-Imposer la maîtrise de l’empreinte carbone aux opérateurs disposant de fréquences 5G
-Tenir compte des effets sur la demande d’électricité et de ses implications pour le système européen d’échange de quotas d’émissions
-Agir sur les émissions importées liées au numérique par l’offre d’équipements
-Informer, sensibiliser et responsabiliser les usagers, les particuliers et les entreprises aux bonnes pratiques qui évitent le gaspillage ou l’utilisation disproportionnée d’énergie associée aux services numériques.
Par ailleurs, le HCC rappelle les précautions qui doivent encadrer l’attribution de la bande de fréquence 26 GHz, susceptible de perturber l’observation et la prévision météorologique.
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Le déploiement de la 5G peut induire des émissions directes (construction et déploiement des infrastructures) ou indirectes par effet rebond (mise à disposition de nouvelles infrastructures, terminaux et services pour les usages de la 5G, qui génèrent des émissions de GES pour leur fabrication et leur utilisation). Selon l’intensité du déploiement, l’impact carbone de la 5G pourrait ajouter entre 2,7 Mt éqCO2 et 6,7 Mt éqCO2 en 2030 à l’empreinte carbone du numérique, dont 1,8 Mt éqCO2 à 4,6 Mt éqCO2 provenant des émissions importées, et 0,8 Mt éqCO2 à 2,1 Mt éqCO2 provenant de l’augmentation de l’utilisation d’électricité en France.
Le Haut conseil pour le climat recommande, pour maîtriser l’impact carbone de la 5G, de :
-Eclaircir les enjeux climatiques en amont du déploiement de technologies telles que la 5G
-Imposer la maîtrise de l’empreinte carbone aux opérateurs disposant de fréquences 5G
-Tenir compte des effets sur la demande d’électricité et de ses implications pour le système européen d’échange de quotas d’émissions
-Agir sur les émissions importées liées au numérique par l’offre d’équipements
-Informer, sensibiliser et responsabiliser les usagers, les particuliers et les entreprises aux bonnes pratiques qui évitent le gaspillage ou l’utilisation disproportionnée d’énergie associée aux services numériques.
Par ailleurs, le HCC rappelle les précautions qui doivent encadrer l’attribution de la bande de fréquence 26 GHz, susceptible de perturber l’observation et la prévision météorologique.
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