
Cette nouvelle note publiée par l'AdCF montre que ces mouvements de transfert restent assez limités au regard du parc d’établissements. Ils relèvent essentiellement d’un phénomène de desserrement des grands centres urbains et concernent in fine peu d’emplois, les très petites entreprises voire auto-entreprises étant très majoritaires dans les transferts.
Portant sur l’année 2015 (pour laquelle des données fines sont disponibles), la note s’efforce d’évaluer les phénomènes de relocalisation d’entreprises dans les territoires via les mouvements de départs et d’arrivée entre intercommunalités. En 2015, 57 700 mouvements d’entrée et de sortie ont été identifiés, ce qui est à la fois important en valeur absolue mais assez marginal au regard du "parc" total des entreprises françaises, toute taille confondue.
Ces transferts concernent en outre pour l’essentiel des très petites structures, et représentent des volumes d’emplois limités.
Ils s’opèrent surtout dans des rayons assez courts, soit au sein d’un même bassin d’emploi, soit dans la périphérie des grandes conurbations (sous l’effet des contraintes foncières notamment). Les cartes illustrant les "entrées" mettent en évidence les dynamiques d’accueil des intercommunalités périurbaines proches des métropoles de Bordeaux, Toulouse, Nantes, Rennes, Lyon… La note met en outre en lumière les phénomènes d’aspiration mais aussi de refoulement qui caractérisent les métropoles, avec des taux d’entrée importants mais aussi des taux de sortie élevés.
Moins d’un tiers de transferts s’opèrent entre régions différentes, et encore le plus souvent aux franges de ces dernières (avec des mouvements de quelques kilomètres), sur les pourtours de l’Ile-de-France par exemple, aux limites de la Normandie et de la Bretagne, ou aux lisières de l’Occitanie
Examinés en solde net entre "entrées" et "sorties", les transferts révèlent une plus forte attractivité des territoires situés au sud de la ligne Cherbourg-Genève, ce qui contraste avec le développement du XXème siècle (jusqu’aux années 1980).
En matière d’emploi, les phénomènes de transfert s’avèrent peu structurants compte tenu de la prépondérance des TPE et mirco-entreprises dans les mouvements…
ADCF - Synthèse complète
Portant sur l’année 2015 (pour laquelle des données fines sont disponibles), la note s’efforce d’évaluer les phénomènes de relocalisation d’entreprises dans les territoires via les mouvements de départs et d’arrivée entre intercommunalités. En 2015, 57 700 mouvements d’entrée et de sortie ont été identifiés, ce qui est à la fois important en valeur absolue mais assez marginal au regard du "parc" total des entreprises françaises, toute taille confondue.
Ces transferts concernent en outre pour l’essentiel des très petites structures, et représentent des volumes d’emplois limités.
Ils s’opèrent surtout dans des rayons assez courts, soit au sein d’un même bassin d’emploi, soit dans la périphérie des grandes conurbations (sous l’effet des contraintes foncières notamment). Les cartes illustrant les "entrées" mettent en évidence les dynamiques d’accueil des intercommunalités périurbaines proches des métropoles de Bordeaux, Toulouse, Nantes, Rennes, Lyon… La note met en outre en lumière les phénomènes d’aspiration mais aussi de refoulement qui caractérisent les métropoles, avec des taux d’entrée importants mais aussi des taux de sortie élevés.
Moins d’un tiers de transferts s’opèrent entre régions différentes, et encore le plus souvent aux franges de ces dernières (avec des mouvements de quelques kilomètres), sur les pourtours de l’Ile-de-France par exemple, aux limites de la Normandie et de la Bretagne, ou aux lisières de l’Occitanie
Examinés en solde net entre "entrées" et "sorties", les transferts révèlent une plus forte attractivité des territoires situés au sud de la ligne Cherbourg-Genève, ce qui contraste avec le développement du XXème siècle (jusqu’aux années 1980).
En matière d’emploi, les phénomènes de transfert s’avèrent peu structurants compte tenu de la prépondérance des TPE et mirco-entreprises dans les mouvements…
ADCF - Synthèse complète
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