
Extrait de la tribune : « Alors que les collectivités territoriales peinent à boucler leurs budgets 2023, les impératifs de la transition environnementale et climatique exigent de leur part un effort inédit pour les travaux de rénovation énergétique des bâtiments dont elles ont la charge.
Nous, élus locaux de tous les territoires, des plus urbains aux plus ruraux, sommes confrontés à deux injonctions contradictoires, celle de préserver et celle d’adapter ou de transformer un ensemble considérable de biens immobiliers.
Le bâti ancien est souvent à charge des collectivités.
Rappelons qu’elles sont propriétaires de plus de 40% du patrimoine classé ou inscrit (l’Etat n’en possédant que 3% ou 4%). Or, les travaux de rénovation des sites historiques ainsi que de leur environnement - quartiers anciens, secteurs classés, sites patrimoniaux remarquables, monuments historiques, patrimoine mondial… - pour les adapter au changement climatique et aux exigences de la transition énergétique sont à la peine. Non seulement l’inflation et la hausse du coût de l’énergie renchérissent considérablement les budgets des travaux mais ils continuent de se heurter à un corpus règlementaire parfois obsolète face aux enjeux que nous traversons.
Par ailleurs, ce bâti patrimonial a acquis dans nos territoires un usage collectif de service public : lycées et collèges, hôtels de ville, postes, hôpitaux, musées, opéras… Ce patrimoine de proximité tient une place essentielle dans la vie quotidienne. Il en va de même des centres-villes anciens dont les appartements seront bientôt désertés, leurs propriétaires ayant renoncé, face aux coûts exorbitants des travaux de réhabilitation en secteur protégé, à les louer. Comment financer leur adaptation à la transition écologique qui s’impose à nos sociétés ?
(…)
Les collectivités doivent simultanément prendre en compte les exigences de la sobriété énergétique et anticiper les conséquences du dérèglement climatique. Une double exigence à laquelle elles ne pourront répondre sans apports financiers nouveaux et sans une radicale actualisation des procédures et des moyens de gestion du patrimoine ancien… »
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Nous, élus locaux de tous les territoires, des plus urbains aux plus ruraux, sommes confrontés à deux injonctions contradictoires, celle de préserver et celle d’adapter ou de transformer un ensemble considérable de biens immobiliers.
Le bâti ancien est souvent à charge des collectivités.
Rappelons qu’elles sont propriétaires de plus de 40% du patrimoine classé ou inscrit (l’Etat n’en possédant que 3% ou 4%). Or, les travaux de rénovation des sites historiques ainsi que de leur environnement - quartiers anciens, secteurs classés, sites patrimoniaux remarquables, monuments historiques, patrimoine mondial… - pour les adapter au changement climatique et aux exigences de la transition énergétique sont à la peine. Non seulement l’inflation et la hausse du coût de l’énergie renchérissent considérablement les budgets des travaux mais ils continuent de se heurter à un corpus règlementaire parfois obsolète face aux enjeux que nous traversons.
Par ailleurs, ce bâti patrimonial a acquis dans nos territoires un usage collectif de service public : lycées et collèges, hôtels de ville, postes, hôpitaux, musées, opéras… Ce patrimoine de proximité tient une place essentielle dans la vie quotidienne. Il en va de même des centres-villes anciens dont les appartements seront bientôt désertés, leurs propriétaires ayant renoncé, face aux coûts exorbitants des travaux de réhabilitation en secteur protégé, à les louer. Comment financer leur adaptation à la transition écologique qui s’impose à nos sociétés ?
(…)
Les collectivités doivent simultanément prendre en compte les exigences de la sobriété énergétique et anticiper les conséquences du dérèglement climatique. Une double exigence à laquelle elles ne pourront répondre sans apports financiers nouveaux et sans une radicale actualisation des procédures et des moyens de gestion du patrimoine ancien… »
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