Environ 200 000 logements sont privés de confort de base en 2013 selon l’Insee, soit moins de 1 % des habitations. Pour l’institut, le confort de base est défini par le fait d’avoir au moins des WC ou une salle d’eau à l’intérieur du logement. Ces 200 000 logements hébergent environ 300 000 personnes.
Par ailleurs, de nombreuses habitations sont très peu confortables : surface de moins de 9 m2 ou hauteur sous plafond inférieure à 2,2 m (341 600 logements), installation électrique dégradée (384 355), absence d’isolation thermique de la toiture (un million), insalubrité générale (160 000), etc.
Au total, en considérant les logements qui présentent au moins deux défauts graves, 2,3 millions de personnes vivent dans de mauvaises conditions de logement. De son côté, la Fondation Abbé Pierre estime ce chiffre à deux millions.
Ces données ne prennent pas en compte environ 140 000 personnes privées de logement, une partie des personnes vivant dans des conditions de surpeuplement grave, les personnes qui ont un logement confortable mais qui n’ont pas les moyens de se chauffer correctement l’hiver, ni les logements de fortune.
Les Français ne vivent plus comme dans les années 1970, quand une part importante des logements ne disposaient pas du confort de base. Mais la situation du logement s’apprécie, comme la pauvreté, de façon relative à la richesse moyenne de la société, non de façon absolue. Toute une partie de la population n’a pas les moyens de se loger convenablement en France, l’un des pays les plus riches au monde.
Observatoire des inégalités - 2017-05-05
Par ailleurs, de nombreuses habitations sont très peu confortables : surface de moins de 9 m2 ou hauteur sous plafond inférieure à 2,2 m (341 600 logements), installation électrique dégradée (384 355), absence d’isolation thermique de la toiture (un million), insalubrité générale (160 000), etc.
Au total, en considérant les logements qui présentent au moins deux défauts graves, 2,3 millions de personnes vivent dans de mauvaises conditions de logement. De son côté, la Fondation Abbé Pierre estime ce chiffre à deux millions.
Ces données ne prennent pas en compte environ 140 000 personnes privées de logement, une partie des personnes vivant dans des conditions de surpeuplement grave, les personnes qui ont un logement confortable mais qui n’ont pas les moyens de se chauffer correctement l’hiver, ni les logements de fortune.
Les Français ne vivent plus comme dans les années 1970, quand une part importante des logements ne disposaient pas du confort de base. Mais la situation du logement s’apprécie, comme la pauvreté, de façon relative à la richesse moyenne de la société, non de façon absolue. Toute une partie de la population n’a pas les moyens de se loger convenablement en France, l’un des pays les plus riches au monde.
Observatoire des inégalités - 2017-05-05
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