Ce dispositif a fait l’objet d’expérimentations dans 13 départements avant d’être généralisé à tout le territoire. Lorsqu’une personne se trouve en situation de danger, victime de violences ou de viols conjugaux, le procureur de la République peut lui attribuer ce téléphone mobile géo-localisable et doté d’une touche permettant d’alerter les autorités publiques par l’intermédiaire d’une plate-forme de téléassistance.
Les procureurs de la République en capacité de remettre les téléphones grave danger sont ceux ayant signé la convention. Très impliquées dans la lutte contre les violences au sein du couple, les juridictions de Coutances et Cherbourg-Octeville font parties des premières juridictions signataires parmi lesquelles : Cahors, Angoulême, Bastia, Amiens, Clermont-Ferrand. La phase de généralisation se poursuit avec les signatures prochaines des juridictions de Grasse et Nice, Tulle et Brive-la-Gaillarde, Rouen et Evreux.
A l’automne 2015, les parquets métropolitains disposeront de 400 téléphones actifs et ce quota évoluera à 500 téléphones en 2016.
Ministère de la Justice - 2015-07-08
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