
Confinement, couvre-feu, protocole sanitaire… les mesures pour lutter contre l’épidémie de covid-19 n’ont cessé d’évoluer, et si la santé est une compétence de l’État, les maires se retrouvent en première ligne pour appliquer et expliquer. Confrontés à des réalités diverses sur le terrain, les élus ont dû faire preuve d’agilité et d’inventivité, mais avaient-ils assez d’autonomie ? Étaient-ils assez informés et consultés ? Dans Un monde en docs, Jérôme Chapuis et ses invités ont décrypté le rôle de l’Etat et des collectivités dans la gestion de la crise sanitaire.
Depuis mars 2020, le scenario se répète. Début de soirée, l’exécutif est à la manœuvre, les Français suivent la conférence de presse du Premier ministre, ou du ministre de la Santé, annonçant les dernières mesures sanitaires, des mesures qui doivent parfois s’appliquer dès le lendemain. Or sur le terrain, pas toujours facile pour les maires de s’organiser témoigne Christophe Bouillon, président de l’Association des Petites Villes de France (APVF) : «A peine la conférence de presse terminée, vous avez déjà des appels des parents d’élèves, du personnel municipal etc.».
Car si l’État décide, c’est ensuite aux élus locaux d’appliquer les décisions venues d’en haut. Cette situation provoque parfois de la «colère» estime Christophe Bouillon, qui pointe une «incompréhension de la part du sommet de l’État sur la façon fonctionne une municipalité». Sur le terrain, les maires sont obligés de s’adapter constamment, alors qu’ils découvrent les mesures en même temps que l’ensemble de la population.
Au sommaire
- Des décisions venues d’en haut
- Le rôle des ARS
- Pour une clarification des compétences
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Depuis mars 2020, le scenario se répète. Début de soirée, l’exécutif est à la manœuvre, les Français suivent la conférence de presse du Premier ministre, ou du ministre de la Santé, annonçant les dernières mesures sanitaires, des mesures qui doivent parfois s’appliquer dès le lendemain. Or sur le terrain, pas toujours facile pour les maires de s’organiser témoigne Christophe Bouillon, président de l’Association des Petites Villes de France (APVF) : «A peine la conférence de presse terminée, vous avez déjà des appels des parents d’élèves, du personnel municipal etc.».
Car si l’État décide, c’est ensuite aux élus locaux d’appliquer les décisions venues d’en haut. Cette situation provoque parfois de la «colère» estime Christophe Bouillon, qui pointe une «incompréhension de la part du sommet de l’État sur la façon fonctionne une municipalité». Sur le terrain, les maires sont obligés de s’adapter constamment, alors qu’ils découvrent les mesures en même temps que l’ensemble de la population.
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