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Contrairement à une idée tenace, les quartiers populaires qui concentrent les ménages aux revenus les plus faibles restent, en France, structurellement sous-dotés, en dépit des programmes d’action publique spécifiquement développés à leur égard
L’allocation globale des ressources leur est défavorable, qu’il s’agisse du système scolaire, du produit des transferts sociaux ou encore des équipements urbains.
Ce sont les espaces identifiés comme stratégiques pour l’attractivité des métropoles qui bénéficient des infrastructures les plus coûteuses.
Mais si cette organisation inégalitaire de l’espace urbain se retrouve dans l’ensemble des « métropoles compétitives » ou « néolibérales » c’est aussi que ces investissements sont décidés à bonne distance de tout débat public.
Issu d’une thèse de science politique, cet article a pour objectif de revenir sur ces mécanismes qui rendent les institutions métropolitaines incapables d’opérer le rééquilibrage territorial qu’elles inscrivent à leur agenda.
Au sommaire :
- Une planification démocratique métropolitaine à l’épreuve du confinement des décisions
- Quand les élus de la banlieue populaire font primer le rayonnement métropolitain sur l’intérêt de ses habitants
Métropolitiques>> Article complet
L’allocation globale des ressources leur est défavorable, qu’il s’agisse du système scolaire, du produit des transferts sociaux ou encore des équipements urbains.
Ce sont les espaces identifiés comme stratégiques pour l’attractivité des métropoles qui bénéficient des infrastructures les plus coûteuses.
Mais si cette organisation inégalitaire de l’espace urbain se retrouve dans l’ensemble des « métropoles compétitives » ou « néolibérales » c’est aussi que ces investissements sont décidés à bonne distance de tout débat public.
Issu d’une thèse de science politique, cet article a pour objectif de revenir sur ces mécanismes qui rendent les institutions métropolitaines incapables d’opérer le rééquilibrage territorial qu’elles inscrivent à leur agenda.
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