
Face à la pandémie, les jeunes et leurs parents réinterrogent leur avenir et leur projet d’études. C’est l’occasion pour l’Unaf de promouvoir l’apprentissage infra et post bac car il constitue une piste concrète et fiable qui permet aux jeunes de se confronter à la réalité d’un métier et de s’insérer rapidement sur le marché du travail. Dans ce but, l’Unaf a réalisé une étude à 360° en interrogeant tous les acteurs pour mieux comprendre les facteurs clefs de succès et les freins à l’apprentissage.
Véritable outil de transformation sociale …
Cet «écosystème» alliant jeune, CFA, parents et entreprise est souvent ancré dans une histoire familiale. Il draine des représentations positives et de nombreux atouts (professionnels, financiers, personnels) cités par l’ensemble des personnes rencontrées. L’apprentissage fonctionne comme un parcours initiatique, générant souvent des métamorphoses positives chez les jeunes. Il permet notamment à ceux qui étaient dans une logique d’échec ou perdus dans le système scolaire classique, de trouver une place, un rôle, une utilité, et de se sentir plus intégrés dans la société. Pour les parents, l’apprentissage apporte aux jeunes une maturité et une forte motivation pour un métier. C’est un grand changement pour les parents de jeunes apprentis infra-bac, ceux qui «n’aimaient pas l’école» et avaient jusqu’alors de ce fait des difficultés relationnelles avec leurs parents. Au vu des modifications individuelles qui s’opèrent chez les jeunes, mais aussi plus largement pour la collectivité (entreprises, professionnels en centres de formation…), l’apprentissage peut être envisagé comme un véritable outil de transformation sociale.
…dont l’image et les conditions peuvent être améliorés
Cependant, l’apprentissage infra-bac, choisi à l’issue de la classe de 3e, est, encore trop souvent considéré comme «une voie de garage», en opposition à la voie «normale», classique. Les parents restent d’ailleurs peu enclins à voir leur enfant aller en apprentissage en infra-bac, et ne s’informent pas toujours sur les différents parcours. S’il est vertueux pour ceux qui le vivent, des améliorations restent toutefois à y apporter.
Si les apprentis apprécient d’entrer dans le monde des adultes (indépendance financière, responsabilités dans l’entreprise), la vie quotidienne est parfois difficile, surtout quand stage et formation ne sont pas au même endroit. La recherche d’entreprises, de contrats d’apprentissage ressemble souvent à un parcours du combat (surtout pour les post-bac et certaines filières). L’entrée dans la vie active est parfois trop brutale, le tuteur en entreprise, dont le rôle est essentiel, n’est pas toujours à la hauteur et les entreprises ne respectent pas systématiquement la réglementation.
UNAF >> Etude disponible en ligne
Véritable outil de transformation sociale …
Cet «écosystème» alliant jeune, CFA, parents et entreprise est souvent ancré dans une histoire familiale. Il draine des représentations positives et de nombreux atouts (professionnels, financiers, personnels) cités par l’ensemble des personnes rencontrées. L’apprentissage fonctionne comme un parcours initiatique, générant souvent des métamorphoses positives chez les jeunes. Il permet notamment à ceux qui étaient dans une logique d’échec ou perdus dans le système scolaire classique, de trouver une place, un rôle, une utilité, et de se sentir plus intégrés dans la société. Pour les parents, l’apprentissage apporte aux jeunes une maturité et une forte motivation pour un métier. C’est un grand changement pour les parents de jeunes apprentis infra-bac, ceux qui «n’aimaient pas l’école» et avaient jusqu’alors de ce fait des difficultés relationnelles avec leurs parents. Au vu des modifications individuelles qui s’opèrent chez les jeunes, mais aussi plus largement pour la collectivité (entreprises, professionnels en centres de formation…), l’apprentissage peut être envisagé comme un véritable outil de transformation sociale.
…dont l’image et les conditions peuvent être améliorés
Cependant, l’apprentissage infra-bac, choisi à l’issue de la classe de 3e, est, encore trop souvent considéré comme «une voie de garage», en opposition à la voie «normale», classique. Les parents restent d’ailleurs peu enclins à voir leur enfant aller en apprentissage en infra-bac, et ne s’informent pas toujours sur les différents parcours. S’il est vertueux pour ceux qui le vivent, des améliorations restent toutefois à y apporter.
Si les apprentis apprécient d’entrer dans le monde des adultes (indépendance financière, responsabilités dans l’entreprise), la vie quotidienne est parfois difficile, surtout quand stage et formation ne sont pas au même endroit. La recherche d’entreprises, de contrats d’apprentissage ressemble souvent à un parcours du combat (surtout pour les post-bac et certaines filières). L’entrée dans la vie active est parfois trop brutale, le tuteur en entreprise, dont le rôle est essentiel, n’est pas toujours à la hauteur et les entreprises ne respectent pas systématiquement la réglementation.
UNAF >> Etude disponible en ligne
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