
De très nombreux locataires du parc social sont aujourd’hui en difficulté face à la crise de l’énergie, et cette situation risque de s’aggraver dans les mois qui viennent avec les provisions et régulations de charges.
L’extension du bouclier tarifaire aux habitants des immeubles collectifs chauffés au gaz, décidée par le Gouvernement à la demande de l’Union sociale pour l’habitat et d’autres acteurs immobiliers du monde des copropriétés, va dans le bon sens, mais force est de constater qu’il manque d’efficacité et ses effets n’exonèrent pas les habitants concernés d’une hausse de leur part des charges liées aux énergies.
L’Union sociale pour l’habitat demande que, dans un souci d’équité, les habitants chauffés par le biais d’une installation collective (notamment gaz, électrique, réseaux de chaleur urbain, GPL) ne soient pas plus pénalisés par les hausses du prix de l’énergie que les habitants bénéficiant des tarifs réglementés appliqués aux abonnements individuels.
Comme le Gouvernement s’y est engagé, les hausses des coûts des énergies liées au logement, quel que soit le mode de chauffage et ses vecteurs, doivent être limitées à 15 % pour tous nos concitoyens.
D’autres demandes, essentielles pour venir en aide aux ménages mis en fragilité par cette crise, n’ont toujours pas pour l’heure trouvé de réponses concrètes et opérationnelles : revalorisation du forfait charges de l’APL, abondement des Fonds de Solidarité Logement (FSL) par les énergéticiens, élargissement du chèque énergie, taux de TVA réduit de 5,5 % sur le gaz et l’électricité qui sont des biens de premières nécessité…
Par ailleurs, le réexamen des contrats passés par les organismes Hlm avec les énergéticiens au plus fort de la hausse des prix et alors même que les conditions de concurrence des prix n’étaient pas respectées, doit être organisé par les pouvoirs publics dans les délais les plus brefs.
Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat : « Nous faisons face, collectivement, à une situation inédite, mais ce caractère inédit ne doit pas empêcher le Gouvernement d’anticiper les difficultés et de les traiter dans des délais compatibles avec la réalité quotidienne de nos concitoyens. Nous mesurons sur le terrain l’inquiétude des familles et des professionnels qui ne disposent ni des informations, ni des outils suffisants pour les soutenir. Locataires du parc social et organismes Hlm partagent une même angoisse, celle de ne pouvoir faire face au défi économique et social que constitue la hausse brutale du montant des charges. »
Union sociale pour l’habitat >> Communiqué complet
L’extension du bouclier tarifaire aux habitants des immeubles collectifs chauffés au gaz, décidée par le Gouvernement à la demande de l’Union sociale pour l’habitat et d’autres acteurs immobiliers du monde des copropriétés, va dans le bon sens, mais force est de constater qu’il manque d’efficacité et ses effets n’exonèrent pas les habitants concernés d’une hausse de leur part des charges liées aux énergies.
L’Union sociale pour l’habitat demande que, dans un souci d’équité, les habitants chauffés par le biais d’une installation collective (notamment gaz, électrique, réseaux de chaleur urbain, GPL) ne soient pas plus pénalisés par les hausses du prix de l’énergie que les habitants bénéficiant des tarifs réglementés appliqués aux abonnements individuels.
Comme le Gouvernement s’y est engagé, les hausses des coûts des énergies liées au logement, quel que soit le mode de chauffage et ses vecteurs, doivent être limitées à 15 % pour tous nos concitoyens.
D’autres demandes, essentielles pour venir en aide aux ménages mis en fragilité par cette crise, n’ont toujours pas pour l’heure trouvé de réponses concrètes et opérationnelles : revalorisation du forfait charges de l’APL, abondement des Fonds de Solidarité Logement (FSL) par les énergéticiens, élargissement du chèque énergie, taux de TVA réduit de 5,5 % sur le gaz et l’électricité qui sont des biens de premières nécessité…
Par ailleurs, le réexamen des contrats passés par les organismes Hlm avec les énergéticiens au plus fort de la hausse des prix et alors même que les conditions de concurrence des prix n’étaient pas respectées, doit être organisé par les pouvoirs publics dans les délais les plus brefs.
Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat : « Nous faisons face, collectivement, à une situation inédite, mais ce caractère inédit ne doit pas empêcher le Gouvernement d’anticiper les difficultés et de les traiter dans des délais compatibles avec la réalité quotidienne de nos concitoyens. Nous mesurons sur le terrain l’inquiétude des familles et des professionnels qui ne disposent ni des informations, ni des outils suffisants pour les soutenir. Locataires du parc social et organismes Hlm partagent une même angoisse, celle de ne pouvoir faire face au défi économique et social que constitue la hausse brutale du montant des charges. »
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