Début mai, le Collectif "25 ans de politiques coûteuses et inutiles d'expulsion des bidonvilles" auquel participe la Fondation Abbé Pierre, a envoyé un courrier aux 1 200 maires d'Ile-de-France pour la reconnaissance des bidonvilles.
Pour la Fondation Abbé Pierre, il est indispensable de nommer les choses convenablement : ce que les pouvoirs publics appellent des "campements illicites" sont des bidonvilles comme la France en a connus dans le passé.
Ces lieux de vie précaires de personnes elles-mêmes en précarité, ayant fabriqué sur des friches urbaines des habitations à partir de matériaux de récupération, correspondent en tous points à la définition des "bidonvilles" : des habitats de fortune sans accès à l’eau ni à l’assainissement, densément peuplés et au statut résidentiel non sécurisé.
Ces lieux de vie sont habités par des personnes, adultes et enfants, attachées à leur territoire, avec toutes les relations qui en découlent : travail, école, santé, voisins, amis, etc.
Les désigner comme des lieux provisoires et illicites n’aide pas à une prise en charge sereine de ces situations socialement très difficiles, ni par les structures de droit commun, ni par les associations.
Pour la Fondation ainsi que toutes les associations membres du Collectif qui travaillent depuis des années avec les populations vivant dans ces bidonvilles, la résorption des bidonvilles commence par la reconnaissance et l’acceptation de la réalité, c'est-à-dire de leur existence.
Fondation Abbé Pierre - 2016-07-21
Pour la Fondation Abbé Pierre, il est indispensable de nommer les choses convenablement : ce que les pouvoirs publics appellent des "campements illicites" sont des bidonvilles comme la France en a connus dans le passé.
Ces lieux de vie précaires de personnes elles-mêmes en précarité, ayant fabriqué sur des friches urbaines des habitations à partir de matériaux de récupération, correspondent en tous points à la définition des "bidonvilles" : des habitats de fortune sans accès à l’eau ni à l’assainissement, densément peuplés et au statut résidentiel non sécurisé.
Ces lieux de vie sont habités par des personnes, adultes et enfants, attachées à leur territoire, avec toutes les relations qui en découlent : travail, école, santé, voisins, amis, etc.
Les désigner comme des lieux provisoires et illicites n’aide pas à une prise en charge sereine de ces situations socialement très difficiles, ni par les structures de droit commun, ni par les associations.
Pour la Fondation ainsi que toutes les associations membres du Collectif qui travaillent depuis des années avec les populations vivant dans ces bidonvilles, la résorption des bidonvilles commence par la reconnaissance et l’acceptation de la réalité, c'est-à-dire de leur existence.
Fondation Abbé Pierre - 2016-07-21
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