Le mal-logement persiste comme un drame pour des millions de ménages, souligné chaque année par la Fondation Abbé Pierre. Des milliers, y compris de nombreux enfants, se retrouvent sans abri chaque nuit, malgré la présence de logements inoccupés à travers le pays. Le nombre de ces logements vacants ne cesse d'augmenter depuis les années 2000, avec une augmentation de plus de 50 % depuis 20 ans, atteignant trois millions en 2023 selon l'Insee.
Cependant, tous ces logements ne sont pas immédiatement disponibles. Certains sont en attente de relocation ou de vente, tandis que d'autres sont trop dégradés pour être habités. En moyenne, les logements vacants sont de moins bonne qualité, avec un taux de vacance plus élevé dans les logements de qualité médiocre.
Pourtant, près d'un quart de ces logements sont inutilisés depuis plus de quatre ans, notamment dans les zones où le marché du logement est tendu comme Paris et d'autres grandes villes. Ces villes concentrent à elles seules des centaines de milliers de logements vacants, pouvant potentiellement loger des centaines de milliers de personnes.
Cette situation paradoxale met en lumière un déséquilibre entre une crise du logement persistante et des logements inoccupés. Bien que des mesures telles que l'augmentation des taxes sur les logements vacants aillent dans le bon sens, leur efficacité à dissuader les propriétaires reste incertaine.
Centre d’Observation de la Société - Etude complète
Cependant, tous ces logements ne sont pas immédiatement disponibles. Certains sont en attente de relocation ou de vente, tandis que d'autres sont trop dégradés pour être habités. En moyenne, les logements vacants sont de moins bonne qualité, avec un taux de vacance plus élevé dans les logements de qualité médiocre.
Pourtant, près d'un quart de ces logements sont inutilisés depuis plus de quatre ans, notamment dans les zones où le marché du logement est tendu comme Paris et d'autres grandes villes. Ces villes concentrent à elles seules des centaines de milliers de logements vacants, pouvant potentiellement loger des centaines de milliers de personnes.
Cette situation paradoxale met en lumière un déséquilibre entre une crise du logement persistante et des logements inoccupés. Bien que des mesures telles que l'augmentation des taxes sur les logements vacants aillent dans le bon sens, leur efficacité à dissuader les propriétaires reste incertaine.
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