
Guillaume Kasbarian, annonce dans Les Echos que 8 % des locataires HLM ne seraient plus éligibles à un logement social s’ils en demandaient un aujourd’hui.
"Outre notre interrogation face à ce chiffre, dont nous ignorons d’où il provient, nous regrettons que le gouvernement laisse entendre, une fois de plus, que les HLM logent des riches, alors que la quasi-totalité des locataires a des revenus modestes, voire très modestes, et que si certains dépassent légèrement les plafonds de ressources, c’est à la faveur de la mixité sociale, notamment dans les quartiers prioritaires de la ville, où elle est vitale", indique Marcel Rogemont, président de la FOPH.
Par ailleurs l’idée-même de "logement social à vie" est inexacte. Le Code de la construction et de l'habitation impose une enquête annuelle sur les revenus des locataires, auxquels doit être appliqué un supplément de loyer le cas échéant et qui peuvent être amenés à devoir quitter leur logement si ce dépassement dure et augmente.
"Ces déclarations cachent les vrais enjeux du secteur HLM, dont la construction s’est effondrée, pour atteindre des niveaux que nous n’avions pas connus depuis plus de 15 ans", déplore le président de la FOPH. "Nous espérons que le projet de loi logement apportera de vraies réponses à ces enjeux".
Source Fédération des OPH
"Outre notre interrogation face à ce chiffre, dont nous ignorons d’où il provient, nous regrettons que le gouvernement laisse entendre, une fois de plus, que les HLM logent des riches, alors que la quasi-totalité des locataires a des revenus modestes, voire très modestes, et que si certains dépassent légèrement les plafonds de ressources, c’est à la faveur de la mixité sociale, notamment dans les quartiers prioritaires de la ville, où elle est vitale", indique Marcel Rogemont, président de la FOPH.
Par ailleurs l’idée-même de "logement social à vie" est inexacte. Le Code de la construction et de l'habitation impose une enquête annuelle sur les revenus des locataires, auxquels doit être appliqué un supplément de loyer le cas échéant et qui peuvent être amenés à devoir quitter leur logement si ce dépassement dure et augmente.
"Ces déclarations cachent les vrais enjeux du secteur HLM, dont la construction s’est effondrée, pour atteindre des niveaux que nous n’avions pas connus depuis plus de 15 ans", déplore le président de la FOPH. "Nous espérons que le projet de loi logement apportera de vraies réponses à ces enjeux".
Source Fédération des OPH
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