Cette dernière a constaté que des gens du voyage à faibles revenus ou bénéficiaires de minima sociaux qu’elle accompagne et qu’elle rencontre sur les aires d’accueil lors de ses visites à domicile, vivent dans des caravanes usagées, humides et insalubres ou bien dans des conditions inadaptées à leur situation familiale. Par ailleurs, faute de place dans les caravanes et en dehors des aires d’accueil de Brest métropole qui ont aménagé des abris sur les emplacements, les appareils électroménagers, tels que le lave-linge et le sèche-linge, sont installés dehors sans protection efficace contre les intempéries et, de ce fait, ils se dégradent très rapidement. Faute de moyens financiers, les gens du voyage conservent ou récupèrent des appareils défectueux qui consomment beaucoup d’énergie et contribuent à grever le budget familial.
Du fait de son statut de bénéficiaire de minima sociaux, une part de la population des gens du voyage n’a pas accès au crédit bancaire. Les aides sociales sont en revanche insuffisantes pour faire face aux besoins compte tenu des coûts des caravanes et beaucoup de familles ne peuvent prétendre à ces aides :
- le prêt CAF, dont le montant limité à 5 000 euros, est réservé aux familles bénéficiaires des allocations familiales,
- la prime habitat du conseil général (2 000 euros) ne peut être sollicitée que par les allocataires du RSA, tout comme le fonds de solidarité pour le logement (FSL) dont le montant est de 475 euros + 75 euros par personne à charge.
Or, une caravane neuve de 5 à 6 places coûte environ 20 000 euros et est usagée au bout de 7 ans. Les familles les plus en difficulté sont contraintes d’acheter des caravanes d’occasion qui sont rapidement usagées. Des expériences passées effectuées à titre exceptionnel ont permis de démontrer que le microcrédit social est une réponse adaptée aux besoins des gens du voyage concernant notamment l’achat de caravanes et d’appareils électroménagers.
UNCCAS - Fiche d'expérience - 2016-04-26
Du fait de son statut de bénéficiaire de minima sociaux, une part de la population des gens du voyage n’a pas accès au crédit bancaire. Les aides sociales sont en revanche insuffisantes pour faire face aux besoins compte tenu des coûts des caravanes et beaucoup de familles ne peuvent prétendre à ces aides :
- le prêt CAF, dont le montant limité à 5 000 euros, est réservé aux familles bénéficiaires des allocations familiales,
- la prime habitat du conseil général (2 000 euros) ne peut être sollicitée que par les allocataires du RSA, tout comme le fonds de solidarité pour le logement (FSL) dont le montant est de 475 euros + 75 euros par personne à charge.
Or, une caravane neuve de 5 à 6 places coûte environ 20 000 euros et est usagée au bout de 7 ans. Les familles les plus en difficulté sont contraintes d’acheter des caravanes d’occasion qui sont rapidement usagées. Des expériences passées effectuées à titre exceptionnel ont permis de démontrer que le microcrédit social est une réponse adaptée aux besoins des gens du voyage concernant notamment l’achat de caravanes et d’appareils électroménagers.
UNCCAS - Fiche d'expérience - 2016-04-26
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