Le taux de chômage dans les quartiers dits «prioritaires» de la politique de la ville (QPV) - 23,4 % - est près de trois fois plus important que dans les quartiers environnants (8,9 %), selon les données 2018 de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV). Chez les jeunes actifs de moins de 30 ans, le taux approche même les 33 %, deux fois plus que dans les autres quartiers.
Le niveau de chômage de ces quartiers est d’abord lié au fait qu’on y compte moins de personnes diplômées, mais cela n’explique pas tout. À niveau scolaire équivalent, trouver un emploi y est plus difficile. 28 % des non-diplômés des quartiers en difficulté sont au chômage, contre 16 % hors de ces quartiers. La situation est similaire pour les détenteurs d’un diplôme : le taux de chômage est de 16 % pour les bac + 2 et plus, contre 6 % dans les quartiers avoisinants, soit près de trois fois plus. Bref, l’âge et le niveau diplôme se conjuguent et aboutissent parfois à des niveaux de chômage très élevés, ce que les jeunes qualifient de «galère».
De nombreux facteurs expliquent les écarts de chômage pour un même diplôme. Dans ces quartiers, les populations d’origine étrangère sont plus nombreuses. Elles sont victimes de discriminations à l’embauche et de l’interdiction d’exercer dans un grand nombre d’emplois de la fonction publique pour les étrangers hors Union européenne.
Leur réseau social moins étendu, une mobilité moindre jouent aussi. On raisonne ici sur des données très générales : tous les diplômes de bac+2 et plus ne se valent pas. Enfin, même si ce n’est pas le facteur principal, le fait de donner une adresse dans un quartier d’habitat social peut influencer certains employeurs.
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Le niveau de chômage de ces quartiers est d’abord lié au fait qu’on y compte moins de personnes diplômées, mais cela n’explique pas tout. À niveau scolaire équivalent, trouver un emploi y est plus difficile. 28 % des non-diplômés des quartiers en difficulté sont au chômage, contre 16 % hors de ces quartiers. La situation est similaire pour les détenteurs d’un diplôme : le taux de chômage est de 16 % pour les bac + 2 et plus, contre 6 % dans les quartiers avoisinants, soit près de trois fois plus. Bref, l’âge et le niveau diplôme se conjuguent et aboutissent parfois à des niveaux de chômage très élevés, ce que les jeunes qualifient de «galère».
De nombreux facteurs expliquent les écarts de chômage pour un même diplôme. Dans ces quartiers, les populations d’origine étrangère sont plus nombreuses. Elles sont victimes de discriminations à l’embauche et de l’interdiction d’exercer dans un grand nombre d’emplois de la fonction publique pour les étrangers hors Union européenne.
Leur réseau social moins étendu, une mobilité moindre jouent aussi. On raisonne ici sur des données très générales : tous les diplômes de bac+2 et plus ne se valent pas. Enfin, même si ce n’est pas le facteur principal, le fait de donner une adresse dans un quartier d’habitat social peut influencer certains employeurs.
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