
Ce nouveau rapport est l’occasion de porter un éclairage sur les jeunes qui, en particulier lorsqu’ils sont pauvres, sont plus touchés que le reste de la population par le mal-logement et ce, même avant la crise sanitaire actuelle. Il fait également le point sur la vague de pauvreté qui touche toute l’Europe, plus d’an après le début de la pandémie
Les jeunes sont en première ligne face à la crise sanitaire : ils sont particulièrement touchés par la pauvreté et par les dysfonctionnements structurels des marchés du logement.
Selon Caritas, la demande d'aide alimentaire en Europe occidentale a augmenté de 25 % à 30 % entre mars et mai 20201.
En France, depuis le début de la crise sanitaire, 20 % des jeunes de 18 à 24 ans ont eu recours à l’aide alimentaire et 35 % craignent de ne plus pouvoir faire face à leurs dépenses de logement en 2021.
Sur le front du chômage, au Royaume-Uni, un jeune employé de 18 à 24 ans sur trois a perdu son travail ou a été congédié en raison de la pandémie, contre un employé adulte de plus 24 ans sur six. En Irlande, les 15-24 ans ont connu les taux les plus élevés de perte d'emploi et de chômage partiel : en avril 2020, 46 % avaient été mis au chômage partiel et plus d'un cinquième (22 %) avaient perdu leur emploi.
Si aucune politique préventive spécifiquement axée sur la grande exclusion des jeunes n’est mise en place rapidement dans l’Union Européenne, une nouvelle cohorte de jeunes sans ressources viendra grossir les rangs des personnes sans domicile
Fondation Abbé-Pierre >> Note complète
Les jeunes sont en première ligne face à la crise sanitaire : ils sont particulièrement touchés par la pauvreté et par les dysfonctionnements structurels des marchés du logement.
Selon Caritas, la demande d'aide alimentaire en Europe occidentale a augmenté de 25 % à 30 % entre mars et mai 20201.
En France, depuis le début de la crise sanitaire, 20 % des jeunes de 18 à 24 ans ont eu recours à l’aide alimentaire et 35 % craignent de ne plus pouvoir faire face à leurs dépenses de logement en 2021.
Sur le front du chômage, au Royaume-Uni, un jeune employé de 18 à 24 ans sur trois a perdu son travail ou a été congédié en raison de la pandémie, contre un employé adulte de plus 24 ans sur six. En Irlande, les 15-24 ans ont connu les taux les plus élevés de perte d'emploi et de chômage partiel : en avril 2020, 46 % avaient été mis au chômage partiel et plus d'un cinquième (22 %) avaient perdu leur emploi.
Si aucune politique préventive spécifiquement axée sur la grande exclusion des jeunes n’est mise en place rapidement dans l’Union Européenne, une nouvelle cohorte de jeunes sans ressources viendra grossir les rangs des personnes sans domicile
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