
Le ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, a défendu ce 19 mai un recentrage du dispositif des "zones à faible émission" (ZFE), en limitant leur implantation à la capitale et à la préfecture du Rhône. Les ZFE, qui interdisent l'accès à plusieurs grandes villes aux véhicules les plus polluants, ont été créées à compter de 2019 pour améliorer la qualité de l'air.
Elles posent toutefois "d'immenses problèmes" de mise en application sur le territoire, a pointé Laurent Marcangeli, qui a rappelé le principal danger du dispositif : pénaliser les ménages qui n'ont pas les moyens de changer de véhicule. Dès lors, cette mesure pourrait être vécue par certains citoyens comme une "mesure de ségrégation", "d’apartheid social", a mis en garde le ministre.
Cette position de "nuance" du gouvernement intervient alors que les ZFE sont menacées dans leur intégralité : en mars, les députés de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi de simplification de la vie économique avaient voté en majorité pour leur suppression , contre l'avis du gouvernement.
L'examen du texte dans l'hémicycle, qui a été saucissonné du fait de sa longueur, doit reprendre à compter du vendredi 30 mai. "La créativité parlementaire, notamment en matière de dépôt d'amendements, a frappé très fort à l'occasion de ce texte", a commenté Laurent Marcangeli, appelant les élus à rationaliser leurs débats, sans être dans "une forme de pourrissement". "S'ils veulent simplifier la vie des Français, il va falloir aller plus vite."
LCP - Note complète
Elles posent toutefois "d'immenses problèmes" de mise en application sur le territoire, a pointé Laurent Marcangeli, qui a rappelé le principal danger du dispositif : pénaliser les ménages qui n'ont pas les moyens de changer de véhicule. Dès lors, cette mesure pourrait être vécue par certains citoyens comme une "mesure de ségrégation", "d’apartheid social", a mis en garde le ministre.
Cette position de "nuance" du gouvernement intervient alors que les ZFE sont menacées dans leur intégralité : en mars, les députés de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi de simplification de la vie économique avaient voté en majorité pour leur suppression , contre l'avis du gouvernement.
L'examen du texte dans l'hémicycle, qui a été saucissonné du fait de sa longueur, doit reprendre à compter du vendredi 30 mai. "La créativité parlementaire, notamment en matière de dépôt d'amendements, a frappé très fort à l'occasion de ce texte", a commenté Laurent Marcangeli, appelant les élus à rationaliser leurs débats, sans être dans "une forme de pourrissement". "S'ils veulent simplifier la vie des Français, il va falloir aller plus vite."
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