Extrait de compte-rendu"… Si les festivals sont financés par des fonds privés et publics, ce sont majoritairement les collectivités territoriales, depuis le développement des politiques culturelles locales des trente dernières années, qui les soutiennent.
De son côté, l’État apporte son concours à quelque 160 manifestations de spectacle vivant et à 400 manifestations littéraires pour un montant total de 23 millions d’euros. Compte tenu de la maturité des politiques culturelles des collectivités, l’État a poursuivi depuis 10 ans un objectif de concentration de sa présence financière dans les seuls festivals à dimension nationale et internationale, ou dans ceux qui développent une politique d'éducation artistique et culturelle de long terme.
Certains festivals ont récemment rencontré des difficultés financières. Ce constat de fragilisation mérite néanmoins d’être nuancé : en 2014, si le Centre national de la chanson, de la variété et du jazz a recensé la disparition de 51 festivals de musiques actuelles, il a également enregistré, dans le même temps, la création de 44 nouvelles manifestations. On observe par ailleurs un moindre désengagement financier des collectivités s’agissant des manifestations littéraires.
Les raisons de disparitions des festivals sont multiples. Certaines sont liées à des choix de politique locale assumés, d’autres sont le fait de difficultés propres aux festivals, à leur niveau de structuration, leur programmation, leur billetterie.
Dans ce contexte, M. Pierre Cohen s’est vu confier une mission visant à établir la réalité des problèmes rencontrés et à éclairer les pouvoirs publics sur les solutions qui peuvent être apportées. Il rendra ses conclusions en septembre prochain.
Conseil des ministres - Communication - 2015-07-15
De son côté, l’État apporte son concours à quelque 160 manifestations de spectacle vivant et à 400 manifestations littéraires pour un montant total de 23 millions d’euros. Compte tenu de la maturité des politiques culturelles des collectivités, l’État a poursuivi depuis 10 ans un objectif de concentration de sa présence financière dans les seuls festivals à dimension nationale et internationale, ou dans ceux qui développent une politique d'éducation artistique et culturelle de long terme.
Certains festivals ont récemment rencontré des difficultés financières. Ce constat de fragilisation mérite néanmoins d’être nuancé : en 2014, si le Centre national de la chanson, de la variété et du jazz a recensé la disparition de 51 festivals de musiques actuelles, il a également enregistré, dans le même temps, la création de 44 nouvelles manifestations. On observe par ailleurs un moindre désengagement financier des collectivités s’agissant des manifestations littéraires.
Les raisons de disparitions des festivals sont multiples. Certaines sont liées à des choix de politique locale assumés, d’autres sont le fait de difficultés propres aux festivals, à leur niveau de structuration, leur programmation, leur billetterie.
Dans ce contexte, M. Pierre Cohen s’est vu confier une mission visant à établir la réalité des problèmes rencontrés et à éclairer les pouvoirs publics sur les solutions qui peuvent être apportées. Il rendra ses conclusions en septembre prochain.
Conseil des ministres - Communication - 2015-07-15
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