
Un peu plus de trois mois après la sortie du confinement en France, les chiffres de l’épidémie de Covid-19 continuent de rythmer le quotidien du pays. Une tendance s’est installée depuis le milieu du mois de juillet : le nombre de personnes positives au coronavirus SARS-CoV-2 est en hausse. Il retrouverait même, en apparence, un niveau comparable à celui atteint au plus fort de la crise.
Ce glissement n’est pourtant pas franchement visible, pour l’heure, à l’hôpital. Le nombre d’admissions en réanimation et le nombre de morts restent, à ce stade, à des niveaux bien plus faibles qu’au printemps.
Pour certains spécialistes, la dynamique actuelle de l’épidémie a de quoi tempérer les inquiétudes face au spectre d’une "deuxième vague". "Le virus circule mais une épidémie sans malade, moi je ne comprends pas ce que c’est (…). Pour l’instant, il n’y a pas de signe majeur de crise, pour l’instant il n’y a pas de rebond", assurait ainsi l’épidémiologiste Laurent Toubiana, chercheur à l’Inserm, sur BFM-TV le 22 août.
Ce paradoxe interroge : la hausse des cas confirmés est-elle le précurseur de la "deuxième vague" tant redoutée de l’épidémie ou une simple donnée parmi d’autres qui ne devrait pas nous alarmer ? Passage en revue des possibles explications de ce phénomène.
Au sommaire
- Rien n’indique que la virulence du virus soit moindre
- On teste nettement plus qu’au printemps
- Le virus circule davantage chez les plus jeunes, moins vulnérables
- Il faut plusieurs semaines pour constater les effets du virus
- Covid-19 en France : un décalage temporel entre cas, hospitalisations et morts
- Un léger rebond des hospitalisations depuis la mi-juillet
- On prend mieux en charge les malades hospitalisés
Source >> Le Monde /Par Maxime Vaudano , Gary Dagorn et Adrien Sénécat
Ce glissement n’est pourtant pas franchement visible, pour l’heure, à l’hôpital. Le nombre d’admissions en réanimation et le nombre de morts restent, à ce stade, à des niveaux bien plus faibles qu’au printemps.
Pour certains spécialistes, la dynamique actuelle de l’épidémie a de quoi tempérer les inquiétudes face au spectre d’une "deuxième vague". "Le virus circule mais une épidémie sans malade, moi je ne comprends pas ce que c’est (…). Pour l’instant, il n’y a pas de signe majeur de crise, pour l’instant il n’y a pas de rebond", assurait ainsi l’épidémiologiste Laurent Toubiana, chercheur à l’Inserm, sur BFM-TV le 22 août.
Ce paradoxe interroge : la hausse des cas confirmés est-elle le précurseur de la "deuxième vague" tant redoutée de l’épidémie ou une simple donnée parmi d’autres qui ne devrait pas nous alarmer ? Passage en revue des possibles explications de ce phénomène.
Au sommaire
- Rien n’indique que la virulence du virus soit moindre
- On teste nettement plus qu’au printemps
- Le virus circule davantage chez les plus jeunes, moins vulnérables
- Il faut plusieurs semaines pour constater les effets du virus
- Covid-19 en France : un décalage temporel entre cas, hospitalisations et morts
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